Page:Ornithological biography, or an account of the habits of the birds of the United States of America, volume 1.djvu/549

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pour compléter la vérité pittoresque, mais étrangères et nuisible même à la vérité scientifique.

M. Audubon a déjà préparé quatre cents dessins qui contiennent à-peu pres deux mille figures, et il se propose de les publier successivement, s'il est encouragé par les amateurs. Un ouvrage conçu et exécuté d'aprés un plan si vaste, n'a qu'un défaut, et sans doute que sur celui-là mes auditeurs m'ont déjà prevenu, c'est que sa cherté le rend presq' inaccessible à la plupart de ceux auxquels il serait le plus nécessaire. Toutefois on ne pent pas dire que le prix en soit exorbitant. Une livraison de cinq planches se paie deux guinées; chaque planche revient done à 10 ou 11 fr., et comme il n'en paraîtra que cinq livraisons par an, la dépense annuelle de son acquisition ne serait pas ènorme. II est à desirer du moins, dans l'intérêt de l'art autant que dans celui de la science, que les grands dépôts publics, et les propriétaires qui aiment à enricher leurs bibliothéques d'ouvrages de luxe, veuillent se le procurer.

Autrefois c'etaient les naturalistes Européens qui étaient obligés de faire connaître à I'Amérique les richesses qu'elle possédait; maintenant les Mitchill, les Harlan, les Wilson, les Charles Bonaparte, rendent avec usure à l'Europe ce que I'Amérique en a reçu. L'histoire des oiseaux des Etats-Unis de Wilson égalait déjà en élégance nos plus beaux ouvrages d'ornithologie. Si celui de M. Audubon se termine, il faudra convenir que ce sera l'Amérique qui, pour la magnificence de l'exécution, aura surpassé l'Ancien Monde.



Extract from a Review by W. Swainson, Esq. F.R.S. F.L.S. &tc., published in the Natural History Magazine, for May 1828.

M. Audubon, if I have been rightly informed, is a citizen of America, descended from French parents. Devotedly attached to the study of nature, no less than to painting, he seems to have pursued both with a genius and an ardour, of which, in their united effects, there is no parallel. His two ornithological narratives, printed in one of the Scotch journals, are as valuable to the scientific world, as they are delightful to the general reader. They give us a rich foretaste of what we may hope and expect from such a man. There is a freshness and an originality about these essays, which can only be compared to the animated biographies of Wilson. Both these men contem-