Page:The Records of the Federal Convention of 1787 Volume 3.djvu/67

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appendix a, lxx
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Philadelphie veut faire aux peuples assemblés du désordre qui résulte du système fédéral actuel.
une question relative à la Constitution fondamentale, et que c’est aux peuples assemblés à donner leurs voix. Ils espèrent qu’en convoquant extraordinairement les habitans de chaque district, en mettant sous leurs yeux l’incohérence actuelle du système fédéral, le peu de ressources du Congrès, les suites malheureuses de l’anarchie, l’épuisement du trésor, le mépris que les nations étrangères ont pour un peuple sans chef et sans vigueur, la difficulté de faire fleurir le commerce parmi les règlemens discordans de treize républiques séparées, enfin la nécessité d’écarter par une union solide et permanente les horreurs d’une guerre civile qui naîtroit indubitablement de l’etat actuel des choses, à moins qu’on ne trouvât sans délai le moyen d’y remédier, les peuples ne manqueroient pas de blâmer les vues ambitieuses de leurs magistrats et de consentir unanimement à un système de gouvernement plus uniforme et plus énergique. Les taxes et les impôts qu’il s’agit de faire verser dans les coffres du Congrès ayant été perçus jusqu’ici par les Etats individuels, on croit que les peuples ne feront aucune difficulté de les accorder au gouvernement général. Les hommes publics qui m’entretiennent journellement de ces projets connoissent certainement mieux que moi les dispositions des peuples, mais je doute encore beaucoup de leur succès.
Le Gouverneur de New York est l’ennemi le plus dangereux de la puissance du Congrès. Les partisans de la réforme, Monseigneur, ont soin en attendant, d’attaquer publiquement les plus redoutables de leurs autagonistes. Leurs traits sont principalement dirigés contre le Gouverneur de New York, l’ennemi le plus actif et le plus dangereux de la puissance du Congrès. Son intérêt personel le porte à ne sacrifier aucune de ses prérogatives et à conserver à son Etat tous les droits de la souveraineté.


LXX. Governor Caswell to R.D. Spaight.[1]

No. Carolina, Kinston, July 26th, 1787.

From the hint you threw out in your first letter I am induced to think that the plan of a National Parliament and Supreme Executive with adequate powers to the Government of the Union will

  1. North Carolina State Records, XX, 752.