parfois des flottements entre les types de flexion qui présentent ainsi des points de contact.
C’est ainsi qu’un cas direct masculin en consonne vélaire peut appartenir aux types I, III, V ou, exceptionnellement, au type IX : D’où des cas de flottement comme o:l (ól) « boire », gén. o:lʹ (óil) ou o:ltə (ólta) ; bʹrʹehəv (breitheamh) « juge », gén. bʹrʹehəvʹ ou bʹrʹehu:n ; tɑləv (talamh) « terre », gén. tɑlu:n ou tɑləvʹ.
Un cas direct féminin en ‑ə (‑a) précédé de consonne vélaire peut appartenir au type IX ou au type X, B. D’où,en face de ku:rhə (cómhra) « cercueil », les génitifs ku:rhə et ku:rhən.
Un cas direct féminin terminé par consonne vélaire peut appartenir soit au type III soit au type VIII : d’où les génitifs kluəsə ou klueʃə de kluəs (cluas) « oreille » ; sro:nə ou sro:nʹə de sro:n (srón) « nez » ; gén. fʹiəkələ, mais dat. fʹiəkəlʹ en face de fʹiəkəl (fiacal) « dent ».
Un cas direct féminin terminé en consonne palatale peut appartenir aux types IV, V, VI ou VII : d’où les flottements : su:l (súil) « œil », gén. su:lʹə ou su:lə ; tœlʹ (toil) « volonté », gén. tœlʹə ou tolə ; kαurʹ (cabhair) « secours », gén. kɑurhə ou kɑurəχ ; sbʹe:rʹ (spéir) « ciel », gén. sbʹe:rʹə ou sbʹerʹəχ, tʹi:rʹ (tír) « terre », gén. tʹi:rʹə ou tʹi:rəχ, etc.
Le parler fournirait d’autres exemples de confusions entre les divers types. Il faudrait y ajouter les cas signalés § 36 sq., dus à l’élimination de l’opposition entre datif et cas direct.
§ 53. Quelques flexions anomales.
Singulier | Pluriel | ||
Cas dir. Voc. |
dʹrʹiˈfu:r « sœur » | dʹrʹiˈfʹe:rʹəχə | |
Gén. | dʹrʹiˈfʹe:r | dʹrʹiˈfʹe:r | ou semblables au cas direct |
Dat. | dʹrʹiˈfi:rʹ | dʹrʹiˈfʹe:rʹəχəvʹ |
Cas dir. Voc. |
bαn « femme » | mnɑ: ou mnɑ:vʹ | |
Gén. | mnɑ: | bɑn | ou semblables au cas direct |
Dat. | mni: ou bʹαn | mnɑ:vʹ |