Page:A Sheaf Gleaned in French Fields.djvu/5

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DÉDICACE.


À MADAME GOVIN C. DUTT.


Le fond du lac n'est pas toujours limpide;
Qu'un Voyageur, qu'un téméraire enfant
Jette une pierre en son cristal humide,
Un noir limon s'en élève à l'instant.
Mais, par degrés plus tranquille et plus claire,
On voit bientôt la vague s'aplanir,
Et, tout brillant de sa splendeur première,
L'azur du ciel revient s'y réfléchir.

Souvent ainsi le tourbillon du monde,
De mes pensers troublant la douce paix,
Vient y mêler comme une fange immonde,
Qui dans mon sein voile un moment tes traits.
Mais lorsqu'a fui la foule murmurante,
Lorsque le calme en mes sens est rentré,
Le voile tombe et ta forme charmante
Se peint encore sur mon cœur épuré!

X. Labenski (Polonius.)