146 S?RVEY Or THE m"rER?ROP? 3s?s, formes plus pronone?es: ? mesure qu'on put s'en �?y ?. rapprocher, la difftrence devint plus sensible en- core. Au lieu de ces cbtes uniform?hnent pro- long/es, qui n'ofi?oient aucune pointe, ancun piton, ancune ?ninence, on voyoit se dessiner sur cette fie des roches aigiies, solitaires, qui, cornroe antant d'aiguilles, sembloient s'?lancer de la surface du sol. Toute l?le cgtoit volca- nique; des prismes de basalte, le plus ordin?ire- ment pentaXIres, entass?s les uns sur les antres, reposant le plus souvent sur leurs angles, en con- stituoient la masse enti?re. IA s'?levoient cornroe des tours de pierre de taille; ailleurs, se prc?entoient des esp?ces de paves basaltiques, analogues ? ceux de la fameuse Chanss? des G?ans. Dans quelques endroits on observoit des excavations plus ou rnoins profondes; eaux des parties voisines s'y ?toient r?unies, et formoient des espL?es de fontaines, dans chacune desquelles nos gens trouv?rent une toM-petite quantit? d'excoilente eau ferrugineuse. Dans ees lieux plus humides, la v?g?tation cVcoit plus active; on y remarquoit de beaux urbustes et quelques arbres plus gros, qui constituoient de petits bosquets tr?s-agrt?ables; le reste de l?de, avec une disposition diff?rente, offroit un coup d'mil bien different aussi: parmi ces monceaux de laves entassc?,s sans ordre, r?gne une st?rilit?
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