Page:Principles of Political Economy Vol 2.djvu/381

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probable future of the labouring classes.
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regarded as having an opposite interest, they are far more scrupulously obeyed, and the voluntary obedience carries with it a sense of personal worth and dignity. With wonderful rapidity the associated work-people have learnt to correct those of the ideas they set out with, which are in opposition to the teaching of reason and experience. Almost all the associa-

    spécialement des constructions; l'autre, de l'administration. Les deux gérants paasent pour les plus habiles entrepreneurs de maçonnerie de Paris, et ils se contentent d'un modeste traitement. Cette association vient de construire trois ou quatre des plus remarquables hôtels de la capitale. Bien qu'elle travaille avec plus d'économie que les entrepreneurs ordinaires, comme on ne la rembourse qu'à des termes éloignés, c'est surtout pour elle qu'une banque serait nécessaire, car elle a des avancea considérables à faire. Néanmoins elle prospère, et la preuve en est dans le dividende de 56 pour 100 qu'a produit cette année son propre capital, et qu'elle a payé aux citoyens qui se sont asaociés à sea operations.
    "Cette association est formée d'ouvriers qui n'apportent que leur travail; d'autres qui apportent leur travail et un capital quelconque; eufin de citoyens qui ne travaillent point, mais qui se sont associés en fournissant un capital.
    "Les maçons se livrent le soir à un enseignement mutuel. Chez eux, comme chez lea fabricants de fauteuils, le malade est soigné aux frais de la société, et reçoit en outre un salaire durant sa maladie. Chacun est protégé par l'association dans tous lea actes de sa vie. Les fabricants de fauteuils auront bientôt chacun un capital de deux ou trois mille francs à leur disposition, soit pour doter leurs filles, soit pour commencer une réserve pour l'avenir. Quant aux maçons, quelques-uns possèdent déjà 4000 francs d'épargnes qui restent au fonds social.
    "Avant qu'ils fussent aaaociés, ces ouvriers étaient pauvrement vêtus de la veste et de la blouse; parce que, faute de prévoyance, et surtout à cause da chômage, ils n'avaient jamais une somme disponible de 60 francs pour acheter une redingote. Aujourd'hui, la plupart sont vêtus aussi bien que les bourgeois; quelquefois même avec plus de goût. Cela tient à ce que l'ouvrier, ayant un crédit dans son association, trouve partout ce dont il a besoin sur un bon qu'il souscrit; et la caisse retient chaque quinzaine une partie de la somme à éteindre. De la sorte, l'épargne se fait, pour ainsi dire, malgré l'ouvrier. Plusieurs même, n'ayant plus de dettes, se souscrivent à eux-mêmes des bons de 100 francs payables en cinq mois, afin de résister à la tentation des dépenses inutiles. On leur retient 10 francs par quinzaine; et au bout des cinq mois, bon gré, mal gré, ils trouvent ce petit capital épargné."
    The following Table, taken by M. Cherbuliez from a work (Die gewerblichen und wirtschaftlichen Genossenschaften der arbeitenden Classen in England, Frankreich und Deutschland), published at Tübingen in 1800 by Professor