Protestant Exiles from France/Volume 1 - Appendix 4

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2726744Protestant Exiles from France — Volume 1 - Appendix 4David Carnegie Andrew Agnew

IV.
COPY OF KING CHARLES’ ORDERS TO LORD PETERBOROUGH.

[From Sir John Leake’s Original Letters and Papers; vol. ii., British Museum MSS.]

Charles III. to the Earl of Peterborow.

My Lord Comte, — Après avoir écrit la cy-jointe, un officier envoyé de my Lord Galloway qui ne manque que quatre jours de l’armée de mes alliez vient d’arriver. Il m’a porté l’agréable nouvelle que la dite armée s’est avancé jusqu’ à Guadalaxara et attend avec impatience les renforts qu’elle espère du corps d’armée qui se trouve sous vos ordres. L’ennemy campe du costé de Atienza et se flatte des secours de France, qui les puissent mettre en etat de decider son destein d’Espagne par un coup de bataille. C’est pourquoy je vous envois cet Expresse en toute la diligence pour vous en avertir et vous demander que sans perdre un moment de tems vous faissez marcher toute vôtre cavallerie et la plus part de l’infanterie tout droit vers la dite armée a Guadalaxara sans attendre autre avis ou de faire le detour que j’avois marqué dans ma précedente pour couvrir les passages de ma personne, n’estant pas certain si je prendray encore la route de Tervel ou autre plus à la droit pour gagner du chemin et du tems. Et en tout cas je vous ferai savoir les changements qui pourroient arriver pendant que les trouppes s’avancent pour y prendre alors les mésures les plus justes. Il ne sera pas necessaire aussy que vôtre corps assemble el marche tout uny, car, l’ennemy s’estant eloigne de la route que ces trouppes doivent tenir, vous pouvez faire avancer la cavallerie, regiment par regiment, à laquelle suivra l’infanterie si tost qu’elle pourra. Et puisque, suivant les nouvelles que le dit officier debite, le siége de Turin est lévé, il ne faudra pas s’embarasser en égarde du secours que le Due de Savoye avoit demandé. Et messme si Messrs les Admiraux ne voudroient pas s’engager a l’enterprise des Isles avec les trois ou quatre bataillons de vos trouppes que l’on avoit destiné à cette effet, il convient au public de ne s’amuser par aucune autre operation sur les costes, mais de les employer aussi à ce renfort, supposant qu’ils sont en etat de marcher, pour mieux assurer le grand succés que nos pourrions obtenir de donner à notre avantage une battaille à l’ennemy ou de la chasser tout à fait du continant de l'Espagne devant que les secours lui puissent venir d’ltalie. Je ne doute de l’empressement et diligence avec quelle vous aurez soin de mettre en execution ces directions et marches si importantes à la Cause Commune et profitables à vôtre honneur et gloire à laquelle s’interesse beaucoup l’amitié que je professe à vôtre personne priant Dieu de la conserver en sa sainte garde.

Charles.

Caragoça, ce 20me de Juillet 1706 [ought to be 20 Juin].