Livre:Grave - La Société future.djvu

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TitreLa Société future Voir l'entité sur Wikidata
AuteurJean Grave Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionP. V. Stock
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1895
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TABLE DES MATIÈRES


I. — LE LENDEMAIN DE LA RÉVOLUTION

Ce que durera la révolution. — Transformation progressive de la société. — Inefficacité des révolutions politiques au point de vue résultat, mais servant de point de départ à des idées plus nettes. — Évolution et Révolution. — Les entraves à l’évolution sont des causes de révolution. — Fatalité de la révolution. — La part minime d’influence qu’ont les orateurs et les écrivains sur les mouvements de leur génération. — Longue durée de la période révolutionnaire et ses alternatives de revers et de succès. — La force détruit mais n’édifie pas. — Elle est nécessaire pour résister à l’esclavage. — Les ambitieux seuls, comptent employer la force pour édifier un« société nouvelle. — L’initiative individuelle assurera le succès de la révolution. — Solidarité des travailleurs des villes et des travailleurs des champs. — Instabilité de la société actuelle 
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II. — LA RÉVOLUTION ET LE DARWINISME

Darwin, la théorie de la lutte pour l’existence et la science officielle. — Les commentateurs. — Pénurie de vivres et sélection. — Malthus et la pauvreté. — Haeckel et l’aristocratie. — L’élite de l’humanité ! — Parasitisme de la bourgeoisie. — L’intelligence et la société. — Les arguments des défenseurs bourgeois se retournant contre eux. — La bourgeoisie essayant de justifier son exploitation avec la complicité de la science. — La lutte, facteur du progrès. — Büchner, la lutte et les inégalités sociales. — La solidarité est aussi vieille que la lutte. — La lutte et les proches espèces. — Autre explication de la lutte. — La lutte et l’accroissement du nombre des individus. — L’appui mutuel. — La lutte, source de l’autorité. — L’intelligence de l’homme doit donner une autre orientation à son évolution. — La société actuelle ne favorise pas la sélection des meilleurs. — Autres preuves du parasitisme de la bourgeoisie. — Situation du pauvre dans la société bourgeoise. — Haeckel, Darwin et la sélection militaire. — La force, source du droit. — Justification des réclamations des travailleurs par les propres arguments de la science bourgeoise 
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III. — LA LUTTE CONTRE LA NATURE ET L’APPUI MUTUEL

Les sociétés humaines ne doivent pas être un champ de bataille. — Les forces perdues. — Le progrès ennemi des travailleurs. — Pénurie de vivres. — Fausseté de cette affirmation. — Terrains incultes. — Les droits « protecteurs ! » — L’homme peut diriger la culture et l’élevage selon ses besoins. — L’aide mutuelle. — Gaspillages de la société. — Détérioration de la planète et du climat. — Les travaux d’amélioration de la planète. — Irrigation et captation des alluvions. — L’affirmation bourgeoise est la condamnation de son système. — Büchner et la lutte contre la nature 
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IV. — LA RÉVOLUTION ET L’INTERNATIONALISME

Les autoritaires de la Révolution. — Solidarité des aristocraties. — La révolution de 89 et l’initiative individuelle. — Le peuple se battait croyant défendre son bien-être. — La révolution de 89 fut acceptée par les républicains de tous pays. — L’Internationalisme doit être effectif. — Les peuples ont des qualités et aptitudes équivalentes et non égales. — Les exploiteurs n’ont pas de Patrie. — L’Internationalisme est dans les faits. — Un pouvoir ne peut avoir de créance, près des autres gouvernements, qu’en donnant des gages de réaction. — À faits nouveaux, tactique nouvelle. — Le besoin d’affranchissement est universel. — La multiplicité des révoltes forcera les bourgeoisies à fractionner leurs forces. — L’amour de la Patrie n’implique pas la haine de l’humanité 
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V. — LA RÉVOLUTION FILLE DE L’ÉVOLUTION

Inanité des réformes. — Le mouvement réformiste contribue, pour une part, à consolider l’ordre de choses actuel, mais, d’autre part, travaille à le ruiner. — L’opinion publique se fait de la moyenne des idées émises. — Tendance de l’individu à briser les entraves pour vivre son idéal. — Les idées transforment les mœurs, les mœurs transforment l’idée. — Tentatives de réalisation de la société anarchiste. — Les anarchistes veulent réaliser leur idéal dans l’ancien monde. — Des effets perturbateurs que produiraient la réussite des idées nouvelles au milieu de l’ancienne société. — Les associations coopératives ne sont que des écoles d’exploitation. — Les persécutions ne peuvent détruire l’idée. — L’Évolution engendre la Révolution 
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VI. — L’OUTILLAGE MÉCANIQUE

L’outillage mécanique et ses effets néfastes sur le sort du travailleur. — La machine produit plus vite et en moins de temps. — Elle fait baisser l’instruction professionnelle. — Les capitalistes en bénéficient par la facilité de recruter leur personnel. — Dépendance du travailleur. — Remplacement de l’homme par la femme et l’enfant. — Difficultés de l’embauchage. — La question du partage, des richesses. — Les anarchistes ne veulent pas le partage mais la mise en commun. — La richesse produit la misère, l’encombrement des magasins le chômage. — Les conquêtes coloniales. — La débâcle, tout à l’encan. — Les petits industriels et petits propriétaires. — Divisions entre prolétaires, divisions entre exploiteurs. — Les fautes de la bourgeoisie contribuent à sa ruine. — La révolution est fatale. — L’outillage mécanique doit contribuer à l’affranchissement du travailleur 
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VII. — FATALITÉ DE LA RÉVOLUTION

La peur du lendemain. — Le peuple n’ayant pas de contact direct avec le pouvoir, sa crainte en est augmentée. — Échecs des révolutions politiques. — Le peuple, dans sa crainte du lendemain, prête l’oreille à ceux qui lui promettent une transformation pacifique et sans à-coups. — La concurrence politique des individus bourgeois, les fait travailler à la ruine de leur classe. — L’apathie actuelle de la foule ne prouve pas son immobilité future. — Les révolutions sortent des faits et ne s’improvisent pas. — Nécessité de la révolution pour arrêter l’omnipotence de l’Etat. — L’évolution bourgeoise nous mène à l’état social des abeilles et des fourmis. — L’industrialisme et l’élimination de l’élément homme des ateliers. — Les idées les plus belles ne sont réalisables qu’autant que les individus qu’elles peuvent intéresser auront l’énergie d’en vouloir la réalisation 
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VIII. — DE LA PÉRIODE TRANSITOIRE

Des améliorations progressives ! — Logique socialiste. — La masse ne comprend pas nos idées. — La révolution possible pour le moins mais non pour le plus ! — Il faut un pouvoir fort pour guider l’homme. — Les socialistes conservateurs déjà, avant d’être au pouvoir. — Ils ne sont que des politiciens. — La bourgeoisie ne se laissera pas déposséder par des décrets. — Les propagateurs sèment l’idée, les événements décident de ce qui est applicable. — Nécessité d’organiser la production pendant la lutte. — C’est l’initiative individuelle qui décidera du succès de la révolution. — Les besoins guideront les individus dans leur façon de se grouper. — Le milieu et l’individu se modifient mutuellement. — Les révolutions élargissent les facultés de conception de la foule. — Plus l’évolution se fait vite, plus elle accélère la révolution. — Les partisans de l’autorité ne la veulent que pour ceux qui ne sont pas de leur avis. — On ne contente pas tout le monde. — Le respect des majorités ! — Les idées se font oppressives des idées nouvelles lorsqu’on leur met un pouvoir entre les mains. — L’homme convaincu propage son idée, sans s’occuper des possibilités. — C’est à ceux qui doivent en bénéficier d’en chercher la réalisation 
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IX. — DE L’INFLUENCE MORALE DE LA RÉVOLUTION

L’ignorance est la cause des avortements des révolutions passées. — Nous devons savoir ce que nous voulons pour faire réussir celles qui se préparent. — Faudra-t-il un pouvoir pour empêcher la bourgeoisie de faire un retour offensif ? — Impuissance de la bourgeoisie à maintenir son exploitation si elle était livrée à ses seules forces. — Si la révolution apporte les améliorations promises au’sort des travailleurs, elle n’aura pas de réaction à redouter. — Un pouvoir constitué ne peut être qu’un danger pour la liberté. — L’homme est-il si mauvais qu’on le prétend ? — C’est la société qui engendre l’antagonisme et la lutte. — Transformons le milieu et l’individu se transformera. — Les crimes passionnels. — Ils ne sont que le produit d’une fausse éducation, ou du sentiment de propriété. — L’adultère et les crimes de l’amour. — La société n’est basée que sur le mensonge et l’hypocrisie. — La science et la société. — Les attaques au droit des gens ne peuvent être que des anomalies dans une société sainement constituée. — Hypocrisie de l’appareil judiciaire. — La nature de l’homme est d’être sain moralement et physiquement, c’est la société actuelle qui le déforme. — Un changement de milieu ne transformera pas l’homme instantanément, mais atténuera ses défauts. — Les périodes d’effervescence exaltent les forces vitales. — La société future mieux organisée achèvera de rendre l’homme tout à fait sociable, sain de corps et d’esprit 
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X. — DE L’INDIVIDU DANS LA SOCIÉTÉ

Erreurs des sociologues passés. — La société n’est pas un organisme au sens du mot. — La richesse des uns engendre la misère des autres. — L’esprit d’association se perd dans la nuit des temps. — C’est l’association qui a sauvé l’homme. — L’antiquité de l’oppression ne la légitime pas. — La spécialisation chez les insectes. — L’association chez les ruminants. — L’esclavage chez les fourmis. — Tout prouve l’esprit d’indépendance. — La société, entité des bourgeois. — La société doit se modeler sur les besoins des individus. — L’autoritarisme des socialistes soi-disant scientifiques. — La main de l’homme l’a préservé de la spécialisation des insectes. — La solidarité et l’autonomie proclamées par les bourgeois. — Le groupement doit s’échafauder du simple au composé. — C’est l’inconscience des cellules qui fait leur dépendance. — La spécialisation ne se développe qu’à la suite de cette indifférence pour tel ou tel état. — Cette spécialisation implique solidarité mais non sujétion. — L’idéal de l’économie politique. — L’individu a toujours le droit de se séparer de la société qui voudrait l’opprimer 
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XI. — L’ÉGALITÉ SOCIALE. — LES INÉGALITÉS NATURELLES

La société actuelle favorise la sélection des cafards et des cruels. — Illogisme de ceux qui proclament l’inégalité. — Les anarchistes veulent l’égalité de moyens. — Les prétentions de « l’élite intellectuelle ». — Définition de l’intelligence par Spencer et Manouvrier. — L’homme intelligent doit à la société. — Pas plus le droit de l’intelligence que le droit de la force. — Les savants ont leurs défauts comme les autres. — L’étude des sciences est une affaire de groupement autonome. — L’homme intelligent n’a pas plus de besoins à satisfaire qu’un homme moins intelligent. — L’homme intelligent n’est que le produit de ses ancêtres et de son milieu. — Relativité des choses dites intelligentes. — La société actuelle travaille à élargir le fossé qui sépare les intelligents des ignorants. — La science officielle a toujours été persécutrice des savants qui apposaient des idées nouvelles. — Les découvertes en science, sont plutôt le fait de savants non officiels. — Ce sont les pédants qui font prendre la science en haine 
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XII. — ÉGOÏSME. — ALTRUISME

L’homme n’est pas exclusivement égoïste ou altruiste. Il est les deux. — Les bourgeois accusent l’homme d’égoïsme et leur système social ne repose que sur l’abnégation des travailleurs. — L’anarchie des dilettanti. — L’anarchie n’est ni égoïste ni altruiste. — L’individualisme tient compte que l’individu n’est pas une entité. — La société actuelle donne cours à l’égoïsme le plus étroit, tout en prêchant la fraternité. — La conscience du Moi réveille l’esprit d’affranchissement. — La bourgeoisie a conscience de l’injustice de ses privilèges. — C’est en respectant la liberté des autres que l’individu fera respecter la sienne. — La fausse conception qu’on se fait de l’homme 
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XIII. — AUTORITÉ ET ORGANISATION

Autorité n’est pas organisation. — L’organisation découle des rapports. — La société future, synthèse de toutes les aspirations passées. — Poser des cadres à la société serait œuvre réactionnaire. — C’est ce qui a fait l’impuissance des écoles socialistes. — Les groupements libres. — Inefficacité des décrets. — L’œuvre révolutionnaire. — La propriété légitime. — L’impossibilité de thésauriser. — Impossibilité de rétablir le salariat. — Rapidité des événements bouleversant les calculs de la prévoyance humaine. — On ne détruit pas sans savoir quoi reconstruire. — Les inventions collectivistes 
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XIV. — LA VALEUR

Les travailleurs sont spoliés, mais ils le sont scientifiquement. — Comment on établit des « lois naturelles. » — La valeur non expliquée. — Les débuts du commerce. — Les monnaies primitives. — Leur insuffisance. — L’appropriation des produits naturels. — Le bénéfice, mot honnête pour désigner une chose malhonnête. — Le vol est l’origine de la Propriété. — La théorie de la valeur reprise par les collectivistes. — Impossibilité d’établir la valeur du travail. — Les risques du Capital ! — C’est le travail qui les paie ! — Les gargotiers économistes ! — La société engendre le mal. — Improductivité du Capital. Échanges de services et non mercantilisme. — L’ancienneté d’un premier vol ne justifie pas le vol actuel 
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XV. — LA MESURE DE LA VALEUR
ET LES COMMISSIONS DE STATISTIQUE

L’étalon de la valeur. — Changements de noms. — Où trouver le critérium de la valeur ? — L’heure de travail. — Inégalité des travaux. — Qui doit établir la mesure de la valeur ? — Les dangers de l’accumulation. — La richesse engendrant, à nouveau, la misère. — Les palliatifs. — La consommation obligatoire ! — Rétablira-t-on, en collectivisme, l’assistance publique ? — Liberté ou autorité. — Le rôle des commissions de statistique. — La concentration de la richesse sociale et l’extension de l’autorité. — Le pire des despotismes. — L’imprimerie dans une société collectiviste. — Le bonheur de chacun malgré lui. — Force ou persuasion 
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XVI. — LA DICTATURE DE CLASSE

Comment on mène les foules. — Qu’est-ce que la dictature de classe ? — L’autorité anonyme. — Le premier travail des nouveaux gouvernants. — Travail cérébral et travail manuel. — Ce qui nous tue. — Une arme à double tranchant. — La centralisation est, forcément, oppressive. — Évolution ou Révolution. — La violence entraîne la violence. — Escamotage de 80. — Cristallisation des institutions et des individus. — Brisons les barrières. — Disparition des classes 
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XVII. — LES SERVICES PUBLICS

Le travail châtiment. — Le travail attrayant. — Les emplois parasitaires. — L’outillage agricole. — Les produits rares. — La clairvoyance autoritaire. — L’humanité perdue faute de champagne. — Dans la famille. — Les stimulants de l’activité humaine. — Coque cacherait l’étiquette : Services publics. — La hiérarchie collectiviste. — Faites vos affaires vous-même. — L’intérêt individuel doit découler de l’intérêt commun. — Actuellement, il est, le plus souvent, en antagonisme. — Les divisions territoriales. — Les divergences de vue. — Comment elles peuvent se concilier. — La genèse d’un projet. — Abondance de biens ne nuit pas. — L’autorité et la régression. — L’esprit d’association dans la société actuelle. — La liberté d’évolution, source de progrès. — L’influence des milieux. — Un bien pour un mal. — Les affinités, seule sanction du groupement. — L’individu reconnu trop ignorant pour savoir se guider, mais reconnu capable de se choisir des chefs ! — Le suffrage universel favorise les médiocrités. — L’individu n’est pas encyclopédique. — Le bien engendre le mieux 
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XVIII. — DES FAINÉANTS

Sans autorité l’homme travaillera-t-il ? — La société future ne sera que le produit d’une évolution. — La fainéantise est l’idéal de la société d’aujourd’hui. — Causes de dégoût pour le travail actuel. — Le travail amélioré. — Aveux économistes sur la réduction des heures de travail. — En réalité l’homme n’a jamais assez de temps à dépenser lorsqu’un travail lui plaît. — Équilibre du travail manuel et du travail intellectuel. — Sur quelle donnée se fera la révolution ? — L’individu se refusera-t-il à produire pour lui-même ? — Le lièvre et le jardinier. — Il n’y a pas de véritable fainéant — La mise à l’index. — Comment on décime une population. — Les fainéants légaux 
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XIX. — LE LIBRE CHOIX DES TRAVAUX

Comment se distribuera le travail ? — Comment se fera la répartition ? — Les répugnances et les affinités. — Le choix fera le groupement. — La diversité des occupations. — Les travaux répugnants. — Les travaux malsains et dangereux. — Les améliorations existantes. — Comment se construiront les édifices ? — Le besoin moteur de l’entente. — La libre entente. — La fréquentation des individus entre eux leur apprendra à se connaître. — Les caractères biscornus ne sont que l’exception. — Ni ange ni bête féroce. — La société égoïste d’aujourd’hui. — Pourquoi nous répandons nos idées. — Que sera la révolution future 
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XX. — COMMUNISME ET ANARCHIE

Une erreur d’appréciation. — Ce que valent les mots. — Ce que signifient les mots communisme et anarchie. — Le sentimentalisme rationnel. — L’homme ne peut vivre seul. — Il doit être libre dans l’association. — Le produit du travail de l’individu lui appartient. — L’avantage de la solidarité. — L’être émancipé 
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XXI. — HARMONIE. — SOLIDARITÉ

La crainte du lendemain. — L’homme est sociable. — C’est la société qui le fait l’adversaire de son semblable. — Qui sème le vent récolte la tempête. — La gestation. — Les relations entre groupes. — L’évolution forcée. — L’hypothèse précède toujours la découverte. — Les souscriptions financières et leur adaptation dans la société future. — L’utilité générale. — L’anarchie n’est pas une république spartiate. — La diversité des aptitudes est le gage du bon fonctionnement d’une société libre. — Les goûts esthétiques. — Les statisticiens dans la société future 
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XXII. — LA FEMME. — LE MARIAGE


L’infériorité de la femme. — Erreur du mouvement féministe. — La richesse est la grande émancipatrice. — L’infériorité de la femme devant l’Église et la Science. — Ce qui constitue le cerveau. — Les erreurs « centriques. » — La génération. — Supériorité et infériorité ? — L’antiquité de l’esclavage féminin. — Par droit de conquête. — Les rapports sexuels. — Erreur en deçà, vérité au delà. — L’adultère et l’héritage. — La consécration religieuse, puis celle de l’autorité. — L’infanticide. — Désuétude des cérémoniesreligieuse et officielle. — L’indissolubilité du mariage. — L’autorité paternelle. — Le choix libre. — La société actuelle génératrice du libertinage. — Impuissance de la coercition. — Résistances féminines. — Les causes de dissensions dans le mariage actuel. — La lutte pour la constance. — Le mariage légal n’est que l’asservissement de la femme. — La femme et le prolétaire 
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XXIII. — L’ENFANT DANS LA SOCIÉTÉ NOUVELLE

Faiblesse de l’enfant. — Vision nette. — Qui doit soigner l’enfant ? — L’amour des petits. — Force virtuelle. — Changement de situation. — Abolition de la famille juridique. — L’enfant-propriété. — Les pédagogues officiels. — La famille anarchiste. — Le rôle de la mère. — Les affirmations soi-disant scientifiques. — Les améliorations de la société future. — Nos préjugés. — Pas d’éducation centralisée. — L’obscurantisme. — Diversité d’aptitudes. — L’éducation libre. — Diffusion de l’enseignement. — Solidarité. — L’encombrement de la terre ! — Notre ignorance 
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XXIV. — L’ART ET LES ARTISTES

L’art et l’aristocratie. — L’art pour l’art. — L’art et la masse. — L’art éducateur. — L’art sacerdoce. — L’artiste et le public. — La compression de l’artiste dans la société actuelle. — La liberté pour tous. — Élargissement de la personnalité. — Impeccabilité de l’œuvre d’art. — Les tentatives artistiques actuelles. — La misère tueuse de cerveaux. — Les jouissances artistiques pour tous 357 
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XXV. — LA TRADITION ET LA COUTUME

La loi impuissante lorsqu’elle est en contradiction avec l’évolution morale. — Les voleurs et les sorciers au moyen-âge. — Les lois désuètes. — La conquête bourgeoise. — La coutume varie, la loi est immuable. — La vendetta. — Imbécillité des lois familiales. — La crainte du gendarme n’est que relative. — Les Indiens au Canada. — Les Turcomans et laprobité. — Impuissance de la loi. — Arbitraire de la loi. — Évolution de la morale 
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XXVI. — L’AUTONOMIE SELON LA SCIENCE

La société et l’individu. — Les lois naturelles. — Leur sanction est en elles. — Ce que doivent être les lois sociales. — Les affinités chimiques. — Le rôle des anarchistes. — La création des monstres. — La science n’est pas infaillible. — L’individu et les autoritaires. — L’autonomie humaine progresse avec son évolution. — L’espace et le temps conquis par les découvertes de l’homme. — L’esprit d’indiscipline. — La compression du cerveau humain. — La lutte pour le bien-être. — Solidarité 
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XXVII. — CONCLUSION

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