Le diable au XIXe siècle

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Docteur Bataille ()
Le diable au xixe siècle
Les mystères du spiritisme : la Franc-maçonnerie luciférienne, révélations complètes sur le palladisme, la théurgie, la goétie et tout le satanisme moderne, magnétisme occulte, pseudo-spirites et vocates procédants, les médiums lucifériens, la cabale fin-de-siècle, magie de la Rose-Croix, les possessions à l’état latent, les précurseurs de l’anté-Christ.
tome 1
Delhomme et Briguet.
Le diable au xixe siècle est une revue publiée par Léo Taxil et Charles Hacks, sous le pseudonyme de docteur Bataille, qui est présentée comme le « récit d’un témoin » catholique sur le culte offert au diable. Le récit dénonce satanisme et luciférisme tous azimuts : francs-maçons, spirites, Anglais, protestants, bouddhistes… De plus, le docteur Bataille rapporte de nombreux miracles censément accomplis par des adorateurs du diable.

Même si un large lectorat a cru en la véracité du Diable au xixe siècle, ce « récit d’un témoin » est une pure fiction, ce que ses auteurs ont reconnu plusieurs années plus tard.



TABLE DES MATIÈRES
du tome premier

avant-propos
Le Courrier de Chine ; le signor Carbuccia et ses doléances ; un malade étrange ; aveux du client de Pessina ; les Ré-Théurgistes Optimates, la vraie initiation ; ce qui s’est passé devant Carbuccia en tenue d’arrière-loge à Calcutta ; apparition de Lucifer et mort du frère Georges Shekleton ; une insomnie qui porte conseil ; première visite au grand hiérophante de Naples. 
 Page 1

première partie
EN ÉCLAIREUR DANS L’OCCULTISME
Chap. Ier. — Quelques explications indispensables.
Réminiscence à propos de la jeunesse de Carbuccia : un duel de carbonari au val de Gargano ; pourquoi Carbuccia s’est mis à l’abri. — Explications préliminaires : l’occultisme est en pleine prospérité ; la cabale n’est autre chose que la contre-théologie ; division à faire dans la magie ; exposé sommaire. — Les précurseurs : l’occultisme luciférien antérieur à la franc-maçonnerie ; la Gnose ; parallèle entre Montan et l’ex-pasteur Walder ; aperçu des prestiges de Sophia, la fille au serpent. 
 21
Chap. II. — Projet définitif d’exploration.
Entre deux voyages ; mon directeur de conscience ; projet confié sous le sceau du secret ; l’opinion de l’abbé Laugier sur le surnaturel diabolique : l’affaire Matraccia ; le perroquet infernal ; un fait étrange constaté par M. Clovis Hugues. — Je pars ; à la garde de Dieu et de la Bonne Mère ! 
 42
Chap. III. — La mort d’une prêtresse de Lucifer.
Vestiges d’un bouleversement du monde ; Ceylan ; les bateleurs de Pointe-de-Galle ; sous la conduite d’un sâta ; l’antre de la Mâhmâh ; une vieille sorcière à l’agonie ; je vois, pour la première fois, le Baphomet ; la prêtresse de Lucifer est brûlée vive ; le lingam luciférien. 
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Chap. IV. — Mac-Benac, ou le temple de la pourriture.
Changement de route ; à bord du Meïnam. — Pondichéry : un guide bizarre ; « Fils de mon maître, tu es mon maître » ; le sanctuaire de Brahma-Lucif ; le frère Campbell ; martyres volontaires des fakirs lucifériens ; les horreurs du surnaturel diabolique ; un prêche contre les missionnaires catholiques ; scène d’évocation ; Baal-Zéboub n’apparaît pas ; une initiée qui se brûle un bras ; le sacrifice du tanqam. — De Madras à Calcutta : la famille D*** ; miss Mary. 
 71
Chap. V. — Deux gros bonnets de l’occultisme.
Calcutta, ou le pays de la mort ; les Thugs ; le siège d’un des quatre Grands Directoires centraux ; le frère Hobbs veut me recruter pour le Palladisme ; comment je fis la connaissance de Philéas Walder ; courte biographie de l’ex-pasteur ; son collègue Cresponi. 
 98
Chap. VI. — Le baptême du serpent.
Une ville disparue ; les sept temples du désert ; l’épreuve des cobras ; le messager piqué par les reptiles ; la dévadase ; le serpent baptisé au nom de Brahma-Lucif. 
 111
Chap. VII. — Le mariage des singes.
Le sanctuaire du Phénix ; la messe parodiée ; le génie du feu. Agni ; un singe et une guenon sont mariés ; fin de la comédie sacrilège. 
 123
Chap. VIII. — Au sanctuaire de la Rose-Croix.
Quelques merveilles du Palladisme indien : évaporation de la sœur Saoundiroun ; le fakir qui tourne en l’air ; le phénomène de la momification ; enterré pour trois ans ; quelques mots sur l’abiose ; sa constatation officielle 
 131
Chap. IX. — Un sabbat palladique indien.
Le temple du Pélican. — Le temple de l’Avenir ; la prophétesse Indra. — Le temple du Feu ; la libération des âmes réincarnées. — La plaine de Dappah ; théorie de la circulation des forces surnaturelles émanant de Lucifer ; un charnier unique au monde ; la chaîne magique des vivants et des cadavres alternés. 
 141
Chap. X. — Preuve des apparitions de Satan.
Affiliation définitive au Palladisme ; l’opinion de Mgr Meurin sur la haute-maçonnerie ; Lucifer chez les satanistes du grand monde, à Paris ; le treizième ; distinction entre les satanistes et les lucifériens ; la réunion secrète des hauts maçons italiens, à Milan, en juillet 1870 ; Lucifer et le troisième coup de canon ; une question de métaux. 
 155
Chap. XI. — Une initiation de Maîtresse Templière.
Réflexions philosophiques à propos de Singapore : la nature à rebours ; un égout humain ; l’anglaise protestante aux colonies ; un signe de reconnaissance entre palladistes. — À quoi peut servir la nuit un temple protestant ; le critérium de la présence d’un esprit infernal ; rencontre inattendue d’une vieille connaissance ; le grand-maître Spencer et la grande-maîtresse mistress Vandriel. — Réception de la sœur de miss Mary aux grades d’Élue Palladique et de Maîtresse Templière : abominable légende luciférienne, relative à N.-S. Jésus-Christ ; les signes secrets ; le pastos ; le catéchisme des Maîtresses Templières ; l’oraison à Lucifer ; serment satanique de la récipiendaire ; les sacrilèges. — Les prestiges de la « Solennité Divine » : l’ombre fixée au mur ; la fermeture d’un grand triangle. 
 175
Chap. XII. — L’Empire du Milieu.
Un départ de jeunes missionnaires pour l’Extrême-Orient. — Goût du Chinois pour le diabolisme ; le bouddhisme et le dalaï-lama ; un grand pontife du diable, éventré vivant. — Shang-haï et la San-ho-hoeï. Tong-ka-dou et la légende de Zika. 
 232
Chap. XIII. — Comment on pénètre dans la San-ho-hoeï.
Le mépris de la vie chez les peuples de l’Extrême-Orient : les suttees ; les supplices chinois ; un cadeau de douze têtes. — Petits secrets de l’occultisme chinois ; l’introduction par le sommeil d’opium : l’intérieur d’un temple secret de la San-ho-hoeï ; le grand sage du Milieu et les sublimes et discrets Vengeurs ; complicité de l’Angleterre protestante. 
 251
Chap. XIV. — Prestiges lucifériens chinois.
Un squelette possédé par l’esprit Whamg-tchin-fou ; spiritisme satanique ; mésaventure d’un médium trente-troisième ; la conjuration de l’eau selon le Rite Céleste ; tempête entre quatre murs ; Elaï-Zerbaël ! — Le jugement et le supplice du mannequin-missionnaire ; les âmes qui voltigent ; tirage au sort du martyr volontaire ; le frère Yéo-hwa-tseu ; le choix du sort confirmé par le Dragon-Baphomet ; les trois bourreaux ; je suis désigné pour couper la tête du martyr luciférien ; arrivée invraisemblable du père de Sophia ; mes preuves. 
 274

deuxième partie
LA HAUTE MAÇONNERIE
(SON ORGANISATION)
Chap. XV. — Albert Pike et son œuvre.
Les trois vérités que nient les franc-maçons ; un trente-troisième avec l’anneau. — Coup d’œil rétrospectif. — Charleston, la Rome luciférienne ; le souverain pontife de la franc-maçonnerie universelle ; ses principaux lieutenants. — Biographie complète d’Albert Pike : un homme-énigme ; aventurier, avocat, poète, militaire, journaliste, spirite pratiquant ; la guerre de la Sécession et le général en chef des Peaux-Rouges ; le docteur Gallatin Mackey et le phénomène du 11 mars ; Pike perd son bras droit ; les débuts de Sophia. — Les trois Directoires universels ; leur fonctionnement ; pouvoir suprême dogmatique, action politique, administration. — Une tournée d’Albert Pike ; son compte-rendu ; le registre n°X du Livre d’Or de Charleston. — Tableau de la haute-maçonnerie au 1er  mars 1891. — Une promenade avec Sophia ; la bisaïeule de l’Ante-Christ ; la recherche du crotale où pénètrera Phaldor ; l’Hymme à Satan. — Le coffret mystique. — Description complète du Vatican luciférien ; l’échelle lumineuse ; la chaise d’or ou saint-siège de Baal-Zéboub ; l’urne palladique ; les chiffres mystérieux des prétendues prédictions sataniques ; le labyrinthe sacré et l’autel de Lucifer Dieu-Bon ; le Sanctum Regnum et le Palladium ou Baphomat original. — Comment Lucifer apparaît à son vicaire et aux membres du Sérénissime Grand Collège. — Quelques locaux maçonniques importants : Philadelphie, Chicago, Bruxelles, Berlin. — Adversaires américains de Pike : le National-Party ; une bataille à coups d’envoûtement. 
 305
Chap. XVI. — Le théâtre de la grande lutte.
Première présentation d’Adriano Lemmi au lecteur ; la descendance directe de l’antipape du schisme d’Occident ; la maçonnerie en Italie ; unification de l’Écossisme italien ; Petroni, Riboli, Tamajo, Mazzoni, Mauro Macchi, Pianciani, Ettore Ferrari, Cresponi ; l’illustre Pessina et le rite de Memphis et Misraïm ; les pseudo-faux-frères juifs ou les agents secrets de Lemmi ; précautions prises par l’auteur pour pouvoir continuer à surveiller la haute-maçonnerie. 
 435

troisième partie
FABRIQUES DE CRIMES
Chap. XVII. — Les ateliers et le laboratoire secrets de Gibraltar.
Les vieilles recettes de poison maçonnique ; le luciférianisme modernisé. — Rapide coup d’œil d’ensemble sur l’œuvre contemporaine du Maudit ; nécessité de la dévoiler. — La fabrication des accessoires du culte luciférien : les sept bois liturgiques ; à quoi servent les bois des vieilles abbayes et des calvaires abattus la nuit par des malfaiteurs sacrilèges ; la « désinfection » ; les sept métaux liturgiques ; le trident de Paracelse ; les pentagrammes magiques ; la consécration par le nom humain de l’Ante-Christ ; la lampe magique et les autres flambeaux lucifériens ; l’épée de l’occultisme palladique ; la serpe et la baguette magique ; les vendeurs d’accessoires. — Gibraltar, rocher maudit ; les monstres des abîmes sous-marins ; la population de Gibraltar ; la grotte San-Miguel ; la Chambre du Milieu ; un itinéraire sous-terre ; les frayeurs de mon guide ; chez les bons ouvriers spœléïques ; tuilage à distance ; Joë Croksonn ou le dévouement fraternel ; l’atelier des ouvriers choisis ; les forges infernales ; Tubalcaïn et la salle d’honneur ; une bagarre ; le laboratoire de toxicologie ; Athoïm-Olélath et les chimistes de l’occultisme luciférien ; la culture des microbes ; le diable bactériologiste. 
 481

quatrième partie
LE MAGNÉTISME OCCULTE
Chap. XVIII. — Les débuts du spiritisme.
La famille Fox, d’Hydesville ; les esprits frappeurs ; une contagion ; Allan-Kardec ; la théorie du peresprit ; l’affaire des photographies spirites. 
 547
Chap. XIX. — Les pseudo-Spirites.
À Berlin ; les suites d’une réunion assommante ; le professeur Hans Sundstrom ; pour pénétrer dans une séance de la Germania ; un président comme on en voit peu ; deux pseudo-médiums ; trop de fluide ; expérience à trois ; la table tournante ; Sundstrom bousculé ; conférence du président ; démonstration de la supercherie du pseudo-spiritisme ; le charlatan, le névropathe et le « fumiste » ; Justus Hoffmann ; fin de la séance privée. 
 552
Chap. XX. — Les Vocates Procédants.
Les expériences d’Eusapia Paladino ; faits merveilleux contrôlés par des hommes de science ; distinction entre les Vocates Procédants et les Vocates Élus. — Le Yu-Kiao et Mlle Tsao. — Le spiritisme à Montevidéo ; une famille de spirites ; « notre bon ami » ; je retrouve Saoundiroun dans les rayons du feu d’un phare. — Le docteur Boudin et le démon Dornon ; le médium Hume aux Tuileries ; le crocodile de Sandeman ; une maison hantée ; résumé du spiritisme connu. 
 594
Chap. XXI. — Les médiums lucifériens ou Vocates Élus.
La séance secrète du Lotus Saint-Fréderic ; métamorphoses du président Hoffmann ; le grand appel aux esprits du feu ; le cri des damnés ; les apparitions ; l’énigme de l’homunculus ; invasion de diables. 
 622
Chap. XXII. — L’Hystérie et les hystériques.
Le prétendu problème de l’hystérie ; étude de cette maladie ; la vie de relations et la vie végétative ; le piano humain. — Prédisposition atavique ; premierssymptômes du jeune âge ; crise ; manifestations de la jeunesse ; entrée en jeu du système cérébro-spinal ; manifestations de l’âge mûr ; contractures ; imitation de maladies ; hémianesthésie ; phénomènes cérébraux ; catalepsie ; somnambulisme. — L’hypnotisme (hystérie provoquée) et la suggestion ; le contrôle des faits d’hypnotisme par un savant ecclésiastique. — Les formes frustes de l’hystérie. — La grande hystérie hors d’Europe : au Dahomey ; en Turquie ; aux Indes ; crise hystérique de plus d’un million d’hommes. — Opposition entre l’hystérie et la possession. — La folie. 
 631
Chap. XXIII. — L’Obsession.
L’enseignement de l’Église en matière d’obsession et de possession : le rituel des exorcistes. — Les tentations ; l’obsession honteuse ; l’obsession par le doute. — L’obsession persécutrice : cas du vénérable curé d’Ars. — Les sœurs maçonnes indépendantes : Juliette Lamber, Diana Vaughan. — L’obsession protectrice : cas exceptionnel de la sœur Vaughan ; Asmodée et la prétendue queue du lion de saint Marc ; une luciférienne qui refuse de poignarder une hostie ; Sophie Walder et Bordone ; curieux conflit entre le triangle Saint-Jacques et le triangle les Onze-Sept ; Diana Vaughan protégée par le diable. — Le paysan de Saint-Mandé et l’apparition sans bras ; la poule noire de Dampierre ; la question du suicide ; le diable ne peut tuer, pas même les possédés. — Comment on reconnaît l’erreur dans certaines légendes : le docteur Faust ; le soldat de Fontainebleau ; la salle de police du fort de Vincennes. — Saint Pierre secourt un renégat sacrilège qui avait fait un pacte avec le démon. — Voyage à bord du Menzaleh : les yeux verts de Satan ; le remorqueur infernal ; le frère Power et le dragon d’acier ; l’obsession scientifique ; mon étude de l’anthropologie ; encore Athoïm-Olélath. 
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Chap. XXIV. — La Possession et les démoniaques.
Opinion de Mgr Gerbet ; la mystique négligée ; lettres de deux ecclésiastiques ; la puissance naturelle des démons, traitée par Bossuet ; commentaire de M. le chanoine Mustel. — La preuve par les faits : Simon le magicien, père du Gnosticisme ; les faits surnaturels de la période de l’an 1000 ; l’histoire d’Arefaste ; les possédées d’Auxonne ; les possédées de Cologne ; Véronique Steiner ; les possédées de Flandre ; Nicole de Vervins ; Élisabeth de Ramphain ; Madeleine Bavan ; Marie Martin ; Antide Gelas ; Abel Delarue. — Les diables de Loudun (affaire Urbain Grandier) : les pièces officielles du procès ; nombreux cas de possession reconnus absolument authentiques ; roses ensorcelées ; grande prudence de l’Église ; rigoureux contrôle des faits surnaturels ; la lutte du R. P. Surin contre les démons possesseurs, après le supplice du magicien ; la visite et l’attestation de Gaston d’Orléans, frère du roi ; l’exorciste devient possédé par Léviathan ; les signes de sortie des diables ; délivrance définitive de la mère Jeanne des Anges. — La possession de nos jours : distinction nécessaire entre les possédés actifs et les possédés passifs ; pourquoi les cas de possession sont moins connus aujourd’hui. — Essai d’analyse de la possession, en la supposant maladie ; aucune hérédité, impossibilité absolue de fixer l’étiologie, pas de causes naturelles, pas de tempérament spécial. — Examen d’un cas de possession où la supercherie ne saurait être invoquée par les pseudo-savants matérialistes (la possession chez l’enfant) : les ruses familières du démon ; esquisse de la méningite ; grave erreur au sujet de ce qu’on appelle vulgairement une fièvre cérébrale ; les petits Banabacks, observations de l’auteur à bord du La Bourdonnais ; un mot à propos des Jézides ; l’expérience des reliques. — Michel Zilk, enfant de dix ans, ou le possédé de Wemding (1891) ; rapport officiel sur ce cas d’exorcisation par le R. P. Aurélian, capucin. — Blanche Guyon, la possédée de Gif (1893) ; les impertinences du docteur Luys ; l’opinion de M. le chanoine Moreau ; interview de M. le curé de Gif. — Les possédés actifs, démoniaques au plus haut degré ; parallèle entre une hystérique et une démoniaque ; la Rosa, de la Salpêtrière (type d’hystérique) ; la Ingersoll, de Saint-Louis (type de démoniaque). — Argument décisif : pourquoi il arrive à des hystériques ou à des aliénés de se suicider au courant d’une crise, tandis qu’au contraire les possédés ou les démoniaques ne se suicident jamais. — Béatification du R. P. Antoine Baldinucci, jésuite, par S. S. Léon XIII (16 avril 1893) ; miracles du Bienheureux dans sa lutte contre les prestiges du démon. 
 776



TABLE DES MATIÈRES
du tome second

cinquième partie
LA MANCIQUE OU MAGIE DIVINATOIRE


Chap. XXV. — Les charlatans vulgaires.
Nécessité d’étudier l’intervention diabolique en dehors du Palladisme. — Le diable connait-il l’avenir ? Oui, répondent les anciens et nouveaux manichéens-gnostiques. Non, répond l’enseignement catholique. Vanité des arguments de la secte luciférienne. La Mancique, science radicalement trompeuse et mensongère. — Deux catégories de personnes se livrent à la magie divinatoire : les charlatans dupeurs, et les fanatiques trompés par le démon. Comment le diable a parfois la malice d’intervenir dans les supercheries des charlatans ; exemple de Wladimir, son mariage avec une table-gigogne. Origine des photographies spirites, ou une supercherie greffée sur du diabolisme réel. Le spiritisme en famille. — Supercheries manciques principalement exploitées dans les temps anciens et modernes : Aéromancie, Alectryomancie, Cléromancie, etc. Procédés les plus fréquemment employés par les charlatans modernes. — A. Chiromancie. Antiquité de la chiromancie. Les Bohémiens à Paris. Alliance de la chiromancie avec l’astrologie. Systèmes de d’Arpentigny et de Desbarolles. La chiromancie jugée par le président actuel de la Gipsy-Lore Society de Londres. — B. Cartomancie. Le Tarot et son symbolisme d’après Papus. Origines de la cartomancie moderne : Ailiette (dit Etteilla). La cartomancie jugée par le R. P. Mathieu de Giraldo. Mlle  Lenormand ; Mme  Duchatellier. — C. Onéirocritie. L’onéirocritie chez les anciens et dans la Bible. L’intervention divine dans les songes, admise par les Pères de l’Église. Intervention du diable dans les songes et les signes auxquels on peut la reconnaitre, d’après S. Thomas et le R. P. Costadan. Exemples tirés de la Vie des Saints ; exemple récent tiré de l’histoire de la S∴ Emilia. Superstitions populaires à l’endroit des songes, exploitées par les charlatans. Ce qu’il faut penser des méthodes d’onéirocritie plus relevées, indiquées par les modernes sectateurs de Lucifer : Ragon et autres. 
 pages 4-56
Chap. XXVI. — Les œuvres manciques criminelles.
L’Anthropomancie, la plus odieuse et la plus criminelle des œuvres manciques. Exemples récents : Dianh et Picot, coupables, l’un d’avoir bu le sang d’une jeune fille égorgée, l’autre d’avoir mangé le cœur d’un jeune enfant pour s’attirer les bonnes grâces de Satan. L’anthropomancie dans l’antiquité, Héliogabale et Julien l’Apostat ; au xve siècle, Gilles de Rais ; au xvie, Catherine de Médicis ; l’oracle de la tête sanglante. — Crimes d’anthropomancie au xixe siècle : l’assassinat de William Morgan en 1826, aux États-Unis d’Amérique ; l’affaire de Vautrin dit Morisot, jugée en février 1857 (cour d’assises de la Haute-Marne). 
 pages 56-69
Chap. XXVII. — La Mancique diabolique : l’Astrologie.
L’Astrologie, science vaine et mensongère, n’est qu’une application essentiellement diabolique de l’astronomie. Les mages de la Perse, de la Babylonie, de la Chaldée ; les Grecs et les Romains. L’astrologie combattue par les Conciles et les Pères de l’Église, comme étant une science diabolique directement inspirée par l’enfer, — Nombreux adeptes de l’astrologie pendant le moyen âge et jusqu’au xvie siècle. Règles à suivre pour dresser un horoscope et le symbolisme zodiacal, d’après le comte de Boulainvilliers. Les pronostics de l’astrologie mêlés à ceux de la science médicale en plein xixe siècle. — Histoire authentique de Cagliostro. Caractères sataniques de son Rite Égyptien. Les Pupilles et les Colombes du diable. Cagliostro veut porter la franc-maçonnerie et la révolution à Rome ; son procès et sa condamnation, fondée sur les preuves de ses relations avec le diable. — Erreur dans laquelle M. de Mirville est tombé au sujet de l’astrologie. — Palladistes astrologies : les démons familiers de Lemmi et de Pessina. Horoscope du pape Léon XIII, composé par le grand-maitre Lemmi, au lendemain de la publication de l’encyclique Humanum Genus
 pages 69-95

sixième partie
LA NÉCROMANCIE CONTEMPORAINE
Chap. XXVIII. — Les apparitions imaginaires.
Importance qu’il y a à montrer d’une façon précise, à propos de l’apparition des morts, la différence essentielle qui existe entre les phénomènes de pure hallucination et ceux qui ne peuvent s’attribuer qu’a une intervention surnaturelle, divine ou diabolique. Opinion du R. P. Malebranche. Rapports de l’hallucination avec la mémoire et l’imagination. — Les hallucinations volontaires ou volontairement reproduites ; monomanie. — Analogies et différences entre les hallucinations du sommeil et celles de la veille ; les hallucinations physiologiques et les hallucinations pathologiques. — Système du Dr  Ritti sur la façon dont s’opère l’hallucination et les divers phénomènes qui constituent le processus morbide de l’hallucination ; ce système et tous les systèmes analogues, pures hypothèses physiologiques. — Comment les savants matérialistes expliquent ce qu’ils appellent hallucinations collectives et hallucinations discordantes : théorie du Dr  Michéa, appliquée à un récit de Grégoire de Tours ; réfutation de ce système. Les physiologistes démasqués ; ce qu’ils veulent, en inventant toutes ces théories, c’est saper la foi au surnaturel, — Le cas de Luther : ses relations indéniables avec le diable ; le démon, inspirateur direct de la théologie luthérienne. — Principales causes pathologiques des hallucinations naturelles, se réduisant à une lésion organique ou à une maladie. Autres causes naturelles : le froid extrême, l’obscurité prolongée, etc. La démonomanie, maladie naturelle : exemple tiré de Dagonet, Nombreux exemples de cas d’hallucination de la vue, de l’ouïe, de plusieurs sens à la fois. Hallucination du Tasse. — Un évocateur pratiquant l’occultisme peut-il être halluciné ? Oui. Exemples : le gentleman de Liverpool et le squelette d’Allan-Kardec ; un nouvel Abraham. — Les magiciens modernes ne se font aucun scrupule de recourir aux moyens naturels favorisant l’hallucination : l’apostat Constant et ses recettes du Rituel de Haute Magie 
 pages 96-138
Chap. XXIX. — Les apparitions réelles.
La nécromancie moderne n’est que la résurrection de toutes les vieilles nécromancies en honneur dans les religions panthéistes de l’Orient, ou dans le paganisme grec et romain. Le culte des Manes ; les antiques évocations des ombres des morts. Caractèresde cruauté diabolique de ces solennités. Faits innombrables d’apparitions ou d’évocations, racontés par les témoins ou par des historiens dignes de foi, qui ne sauraient être attribués à l’hallucination naturelle. Véritable doctrine de l’Église à ce sujet, exposée par saint Augustin. Apparitions surnaturelles, soit divines, soit diaboliques, rapportées par l’Ancien et le Nouveau Testament. Évocation du prophète Samuel. — Apollonius de Tyane ; Julien l’Apostat. — Le spiritisme moderne envisagé comme un ensemble de pratiques magiques tendant à évoquer les âmes des morts. — A. Principaux phénomènes diaboliques du Spiritisme. Les supercheries : l’illustre savant anglais Crookes, dupe de son pseudo-medium féminin Katie King. Médiums portant en eux le signe irrécusable de Satan : lady Sandhurst, mistress Davies, madame Blavatsky. Daniel Dunglas Home ou Hume ; son autobiographie ; ses premières communications diaboliques : son apostolat spirite dans les deux-mondes ; sa prétendue conversion au catholicisme ; ses rapports avec le R. P. de Ravignan ; ses prodiges à Paris en 1857 ; en Angleterre, il convertit au spiritisme le savant Russel Wallace ; ses invectives contre Allan-Kardec. — Il arrive quelquefois que Satan, dans ses manifestations spirites, se découvre tel qu’il est : deux terribles exemples, — B. Doctrines du Spiritisme. Discordance de ces doctrines sur divers points, mais accord unanime en vue de l’abolition du dogme catholique. La Théosophie et sa grande-prêtresse, Mme  Blavatsky. Doctrines des spirites sur Dieu, la divinité de Jésus-Christ, la destinée des âmes après la mort, le ciel et l’enfer, la morale, la supériorité du spiritisme sur toutes les autres religions et le christianisme en particulier, le culte. Phénomènes d’évocations spirites uniquement dus à l’intervention diabolique : évocation par le F∴ Constant du divin Apollonius : une séance du Suprême Conseil Écossais, à Londres. Déclaration d’Asmodée concernant la France. Le prétendu crane de Jacques Molay parlant et vomissant des flammes dans une séance du Suprême Conseil à Charleston, ou le dernier mot du spiritisme contemporain. 
 pages 198-229


septième partie
PRATIQUES DIVERSES DE L’OCCULTISME
Chap. XXX. — Principales superstitions et maléfices les plus usités.
Ce qu’il faut entendre par maléfice, sortilège, ensorcellement, jettatura où mauvais œil. Anathèmes de l’Ancien et du Nouveau Testament contre les sortilèges et maléfices. L’attribution des maléfices a des causes purement naturelles, condamnée par S. Thomas, — Cinq chefs ss lesquels peuvent se classer les différents faits de sortilège ou maléfice, ayant un caractère diabolique, — A. Fascination ; miroirs magiques. Fascination directe par le regard. Fascination par les miroirs magiques : rôle important es miroirs magiques à toute époque ; les miroirs magiques du docteur Dée, de Cagliostro, de Cahagnet, de Swedenborg, de Du Potet ; faits diaboliques contemporains. — B. Envoûtements. Les faits d’envoûtements se retrouvent à toutes les époques et sous toutes les latitudes ; vaines explications naturelles qu’essaient d’en donner les occultistes modernes. Principaux envoûtements historiques qui ne peuvent être attribues qu’à l’action du diable. Procédés et rites d’envoûtement en pays musulman, en pays chrétien. L’envoûtement est encore pratiqué de nos jours ; recherches et expériences du colonel Albert de Rochas, qui ne doit pas être confondu avec les occultistes ; rites d’envoûtements observés par Albert Pike et les Palladistes ; l’envoutement photographique ; recette inerveilleuse du vieux Walder pour triompher de l’envoütement photographique ; l’envoûtement dit à l’esprit volant. Mort mystérieuse de l’ex-abbé Boullan, et curieuse polémique engagée a ce sujet entre occultistes se disant mages blancs et mages noirs ; M. Jules Bois ; M. Stanislas de Guaita. — C. Charmes ct Philtres. Opinion de saint Augustin et de Champollion-Figéac ; les enchantements de Circé ; les fromages enchantés d’Italie, Usage antique des charmes et des philtres, et sa persistance de nos jours, Principaux charmes en usage dans la magie : charme stupéfiant, ou main de gloire ; charmes d’invisibilité ; charme d’invulnérabilité ; charme pour l’évocation ; charmes pour exciter les orages et faire tomber la pluie ; charmes produisant la possession ; charme des Sagittaires ; charme pour tuer les enfants avant leur naissance ; charme de taciturnité ; charme pour voir les esprits de l’air ; charme Agla pour chasser les mauvais esprits ; charmes opérés au moyen de la salive et des rognures d’ongle ; charmes opérés par la simple parole ou par le souffle ; charmes pour sortir de prison ; charmes composés d’onguents ; charmes guérisseurs et préservateurs ; charmes pour tarir le lait chez la femme et la femelle des animaux ; charme du chevillement. Substances entrant le plus communément dans la confection des philtres. Charmes par ligatures, ou le nœud de l’aiguillette ; le Malthusianisme, d’inspiration satanique, a remplacé cette pratique. — D. Sorts. Crimes principaux imputables aux sorciers, d’après Bodin. 1° Sorts jetés sur les personnes : procès du mendiant de Monaistere ; l’abbé de Saint-Sevin, en Lavedan, magicien au xvie siècle ; toute une famille frappée de mutisme vers 1830 ; maléfices diaboliques constatés par Cahagnet ; obsession magnétique offrant tous les symptômes du maléfice diabolique ; sorts ou maléfices en usage chez les nègres Vaudoux, a la Jamaïque. 2° Sorts jetés sur les bestiaux : affaire de Pierre Hocque, berger du Berry, et de ses complices. 3° Infestation de maisons : le presbytère de Cideville ; le presbytère du curé de Walsch ; faits analogues à Sanminiato, à Paris, à Bayswater, en Angleterre, à Saint-Quentin, à Mortimer, etc, — E. Talismans et Amulettes. Origine orientale des talismans ; les bouddhistes de Ceylan ; talismans d’Apollonius de Tyane et des Gnostiques. Anathèmes de l’Église. Principales recettes empruntées au régné minéral, au regne animal, au règne végétal. Talismans composés d’écritures, de figures, d’images et objets divers. Anneaux magiques. La voyante de Prévorst et ses amulettes, Histoire d’Hespérius. Talismans astronomiques, d’un usage général dans l’occultisme moderne. Le bracelet-talisman d’Albert Pike ; son voyage a travers l’espace dans les bras de Satan, jusqu'à l’étoile Sirius. Pessina, ses talismans grotesques, son rituel cabalistique. Les trois talismans personnels de Lemmi. Talismans de Sophie Walder et de Frédérick Hobbs, renfermant une hostie consacrée. Instruments de torture pour hosties. 
 pages 230-350
huitième partie
LE COMBAT CONTRE L’ÉGLISE
Chap. XXXI. — La déchristianisation des peuples catholiques.
Comment l’histoire de l’œuvre de déchristianisation entreprise par la haute-maçonnerie doit commencer par l’Italie, théâtre de la grande lutte contre la Papauté. — Garibaldi et Pietro Corsigli ; Albert Pike et Lemmi ; Congrès maçonnique de Milan (28 septembre au 3 octobre 1881), résolutions votées tendant a combattre et à détruire le catholicisme par tous les moyens quels qu’ils soient. — Les menées de Lemmi : tentative de profanation du cadavre de Pie IX ; les dix cercles anticléricaux 


Chap. XXXII. — La Maçonnerie Féminine (Loges Androgynes).
M. Léo Taxil et M. De la Rive ont déjà fait la lumière sur bien des points de ce sujet ; ce qu’il reste à faire après eux. — Nombreuses équivoques intentionnellement créées par la secte pour dépister l’opinion : distinction entre les vraies sœurs maçonnes initiés au Rite d’Adoption et les pseudo-sœurs, qui ne sont que le paravent destiné à cacher les vraies sœurs. Les cinq degrés du Rite d’Adoption. — À quoi servent les vraies sœurs maçonnes ? On peut le deviner à la lecture d’un discours prononcé à Paris par le F∴ orateur de la loge Thalie, après l’initiation de quelques dames au grade d’Apprentie. Véritable sens de ce discours. — Comment des adeptes pourvus de n’importe quel grade de la maçonnerie ordinaire peuvent être de bonne foi en niant l’existence des ateliers androgynes. — Comment se fondent et se recrutent les ateliers androgynes. Discrétion forcée des véritables sœurs maçonnes ; leur recrutement. Rôle des maçonnes de simple étiquette. Procédé de recrutement des frères pour les loges androgynes, mis en pratique depuis 1846. — Extrait du Manuel général de Maçonnerie du F∴ Teissier, consacré aux grades du Rite d’Adoption. — À quels signes un peut deviner quelles sont les loges masculines ayant une annexe féminine. — Troisième espèce de sœurs maçonnes, destinées à donner par leur notoriété, leurs talents, ou leur situation dans le monde un certain lustre à la catégorie des pseudo-sœurs : Mlle  Maria Deraismes ; Mme  Augusta Holmès, et son Ode triomphale pour le centenaire de 1789, résumant en termes à peine voilés toute la doctrine maçonnique. — Les amazones du diable. 
 pages 391-443
Chap. XXXIII. — Les Juifs dans la Franc-Maçonnerie.
Introduction officielle des Juifs dans la secte en 1782 : le juif cabaliste Martinez Pasqualis ; sa vie et ses doctrines ; sa méthode théurgique et magique révélée par un de ses disciples et initiés, l’apostat Fournié ; action de Martinez dans la franc-maçonnerie ; ses prétentions au rôle de maître souverain et de grand-pontife lui aliènent jusqu’à ses propres adeptes ; sa propagande maçonnique à Paris et sa disparition mystérieuse. — Saint-Martin ; rôle des loges martinistes au convent de Wilhemsbad, où elles donnent la main à l’Illuminisme de Weishaupt. — L’émancipation politique et civile des Juifs est l’œuvre de la franc-maçonnerie, — Mirabeau, continuateur de Moïse Mendelssohn et de Dohm : ses relations avec la célèbre juive de Berlin, Henriette Herz, — Prudents et généreux projets de Louis XVI touchant l’émancipation du peuple juif. Cette émancipation est brusquement opérée par la Révolution ; intrigues, pressions maçonniques, escamotage du vote de la Constituante. — Résultats funestes de l’émancipation révolutionnaire et maçonnique des Juifs, reconnus par leurs propres historiens. — Les Juifs et la révolution de 1830. Louis Bœrne et Henri Heine. La révolution de 1848, et l’influence de plus en plus croissante de la maçonnerie juive. — Rôle des Juifs dans la secte : le Rite Écossais fondé en réalité par des Juifs. Stéphen Morin, Isaac Long. Loges juives avant et après la révolution. Influence prépondérante des frères Juifs du Piémont dans les sociétés secrètes en 1806 et dans les années suivantes. Fondation du rite de Misraïm par les trois Bédarride ; histoire de ce rite. — Accroissement de l’influence juive dans les loges maçonniques, alarmant les maçons eux-mêmes. Opinion des Juifs sur le rôle qu’ils jouent dans la secte ; épreuves en usage dans leurs loges. Leurs récriminations hautaines contre les loges qui s’obstinent à ne pas les admettre dans leur sein. — Un type contemporain du vrai maçon juif Alexandre Weil. — Fédération secrète des loges juives. Les fils de l’Alliance ou Bnaï-Bérith, aux États-Unis. Armand Lévy, intermédiaire entre la juiverie maçonnique et le chef du Palladisme. Concordat servant de base à l’organisation actuelle de la fédération maçonnique juive, avec le Souverain Conseil Patriarcal à Hambourg, sous la sauvegarde du pouvoir suprême de Charleston. Curieuses révélations sur les loges israélites secrètes et l’organisation des triangles de la Suisse, 500.000 maçons juifs fédérés clandestinement à côté des loges officielles. — Formalités sataniques qui accompagnent l’entrée d’un visiteur au temple de Melchisédech. 
 pages 443-537
Chap. XXXIV. — L’Anarchie et ses dessous.
Comment l’auteur s’est trouvé entravé dans son enquête sur l’action de la haute-maçonnerie au sein des sociétés secrètes révolutionnaires. Cette enquête se poursuivra quand même. — Véritables ancêtres des groupes anarchistes, terroristes, nihilistes, etc. Diderot ; Babeuf ; Proudhon. — Bakounine et l’Internationale. Le Credo des collectivistes. Congrès révolutionnaire de Bâle en 1869. Statuts secrets du comité central des Frères Internationaux. Programme de l’école anarchiste rédigé par Bakounine et le F∴ Élisée Reclus. Lutte entre Karl Marx et Bakounine, aboutissant au triomphe du système de l’anarchie terroriste. Enseignements secrets de Bakounine. — Liste des cinquante-trois journaux anarchistes, s’imprimant en 1891. — Résumé de la doctrine de l’anarchisme : œuvres de destruction déja accomplies. Attentats contre les personnes en Allemagne, en Espagne, en Italie, Congrès anarchiste de Fribourg en 1878, de Marseille en 1879. Attentats des nihilistes en Russie : Hartmann ; la maçonnerie le soustrait au châtiment ; lettres de Félix Pyat et de Garibaldi à ce sujet, — Le socialisme révolutionnaire des fénians en Irlande, Charles Bradlaugh, plus sataniste qu’athée. L’agitateur Parnell, — Tableau chronologique de la propagande et des attentats anarchiques de 1882 à 1894, La haute-maçonnerie protège et fomente l’anarchisme. Élisée Reclus en Belgique, et l’Université anarchiste de Bruxelles. Ravachol, Paolo Lega, Vaillant, Émile Henry, Caserio, — Analogies frappantes entre les procédés de la secte anarchiste et ceux des mazziniens et des palladistes. — Quelques femmes anarchistes : Mme  Ivanec, autrichienne la moscovite Vera Zassoulitch ; les dames russes à Paris. Engins et colporteurs anarchistes. L’Indicateur Anarchiste et Kropotkine. Les Réchauffeurs anarchistes, Les compagnonnes anarchistes : Mme  Labouret, Louise Quitrine. Les grands coupables. 
 pages 538-594

Chap. XXXV. — Le plan des chefs secrets.
Document capital émané du Sérénissime Grand Collège des Maçons Émérites sous la présidence d’Albert Pike, en 1871, où se trouve exposé dans le plus grand détail le plan secret de la secte en vue de la destruction graduelle du catholicisme romain, et de la substitution du dieu bon Lucifer au dieu mauvais Adonaï. 
 pages 594-606

douzième partie
LA GOËTIE OU MAGIE NOIRE
Chap. XXXVI. — Les Satanistes organisés.
Distinction essentielle à faire entre la Goëtie et la Théurgie. Principaux satanistes contemporains, Satan réhabilité par Renan. Éliphas Levi (l’ex-abbé Constant) excommunie les goëtes. Stanislas de Guaïta ; son pacte avec le démon, — Les Swedenborgiens : le capitaine Bernard, l’abbé Ledru, Edouard Richer, Le Boys des Guays, Mme  Holms, Cahagnet et ses disciples. — Les Martinistes : Saint-Martin, et son satanisme ; son école continuée ; discours initiatique pour une réception martiniste au grade de Sage Illuminé, Stanislas de Guaïta ; ses doctrines, ses ouvrages, et ses maitres. — Le docteur Papus, en état de possession, qu’on peut appeler la possession raisonnante ; le Satan de Byron et le Satan de Fabre d’Olivet ; L’Initiation de Papus et le Groupe indépendant d’Études ésotériques ; nouveau laboratoire de Magie pratique. — Le F∴ Oswald Wirth ; son rôle dans la grande querelle entre les partisans et les adversaires de l’antique symbolisme maçonnique ; documents officiels. — Les Néo-Bouddhistes : Léon de Rosny. — Les Rose-Croix : le Sar Joséphin Péladan ; le docteur Adrien Péladan, frère du Sar, et son Anatomie homologique. La Genèse et l’Androgyne, d’après le Sar. Le Mérodack du Vice Suprême. Le merveilleux diabolique présenté par le Sar comme un merveilleux divin. Le Mage, seul prêtre légitime et saint des temps modernes ; les drames sacrés du Sar : Satan s’est fait saltimbanque. Péladan renié et excommunié par les Rose-Croix. Le comte de Larmandie et le R. P. Alta. Antoine de La Rochefoucauld, commensal du prêtre bouddhiste Horion-Toki, est l’un des grands dignitaires de la Rose-Croix péladanique. — Les Gnostiques Valentiniens, résurrecteurs du système de l’hérésiarque Valentin. Exposition de ce système, d’apres la légende du Kadosch du Palladium. Le Patriarche Doinel. L’église gnostique valentinienne et ses trois sacrements. Evocation d’Hélène. Un décret du synode valentinien. — L’apostat Roca ; caractères sataniques de ses écrits ; sa prétendue rénovation chrétienne n’est autre chose que le satanisme des Goëtes ; sa croisade satanique contre Rome ; échec de sa propagande souterraine dans le clergé ; sa malheureuse et terrible fin. — Alber Jhouney, poëte de la secte du Messianisme ; la Fraternité de l’Étoile, ordre relié au groupe gnostique. Les anathèmes de l’abbé Roca contre l’Église, mis en vers. — Le Grand Congres international des Spirites de 1889, tenu à Paris au Grand Orient de France ; Jules Lermina, président. Fusion amicale du spiritisme et de l’occultisme. Homélie satanique de l’ex-chanoine Roca. Le vrai mot du Congrès : la déchristianisation de l’humanité. Moyens indiqués par la section dite de Propagande, en vue de la croisade anticatholique. Liste complète des organes de la propagande spirite et occultiste dans les deux mondes. Mise à exécution depuis 1889 des mesures prises par la Section de Propagande. 
 pages 594-606
Chap. XXXVII. — Les Satanistes non organisés.
La magie, selon les occultistes, est le dernier mot de l’esthétique et de l’art. Villiers de l’Isle-Adam et ses romans philosophiques. Critique de son œuvre diabolique capitale, son drame intitulé Axel, où à l’idéal religieux du catholicisme est opposé l’idéal autrement pur, autrement sublime, selon l’auteur, de la sagesse magique aboutissant au Nirvâna ou au suicide. — Jules Bois et son petit groupe ; il va de la négation de Satan à sa réhabilitation ; Psyché ou l’âme humaine, en se livrant à Satan, l’absout, le transfigure, le divinise. Clef de la revue ésotérique fondée par lui : le Cœur. Isis, la principale divinité de son christianisme ésotérique. Imprécations contre la Sainte Vierge, tirées de la Porte héroïque du Ciel. « La terre, c’est l’Enfer ; et l’Enfer, c’est le Ciel. ». 
 pages 726-736

dixième partie
LES LUCIFÉRIENS DISSIDENTS
Chap. XXXVIII. — Les Diabolisants du grand monde.
Le duc de Camposelice, et son oratorio Lucifer. — La duchesse de Pomar (lady Caithness) ; son journal l’Aurore ; son salon, cénacle d’occultistes ; la duchesse, vocate procédante et sybille. — La baronne Adelma de Vay-de-Vaga ; ses révélations, dans l’Étoile, sur la planète Vénus, les esprits élémentaires et l’union duale des esprits. — Mme  Lucie Grange, la pythonisse d’Auteuil et son organe la Lumière ; ses relations avec les puissances qui dirigent l’univers. — Trinité des occultistes procédant de la secte des Johannites. Théorie manichéenne professée par Mme  Olympe Audouard. Mme  Renée Marcil, et son journal l’Esprit de la Femme : « Après le Dieu Noir, la Déesse Blanche ». — M. Huysmans, chercheur indépendant. 
 pages 737-754

onzième partie
LA THÉURGIE OU MAGIE BLANCHE
Chap. XXXIX. — Le culte organisé de Lucifer Dieu-Bon.
Le Palladisme, occultisme le mieux organisé en tant que corps de doctrine et culte rendu au démon, Les trente-trois Mères-Loges du Lotus et les soixante-dix-sept Provinces Triangulaires, divisions générales de la haute-maçonnerie palladique dans le monde entier. — Œuvres rituelles ou culte rendu a Lucifer dans les triangles, Contrefaçon du catholicisme par le culte luciférien. Oraisons et cantiques du Rite Palladique ; psaumes et litanies ; chants cabalistiques, Le Gennaïth-Menngog. — Les sept sacrements lucifériens : la Purification, l’Armement, l’Heptagathon, le Saint-Sacrifice, le Baiser du Mage, l’Eternel Pacte, la Préservation, — Sacrilège permanent de la croix inventé par Sophie Walder. — La Messe au Soleil et la Messe Blanche ; messeautres pratiques d’exécration ; talismans et reliques d’exécration. La vraie corne de Baal-Zéboub. — Livres saints des Palladistes. — Les Godlike-Enchantress (Divinæ Cantatrices) ou Vestales de Satan, divisées en deux classes : les Minervales et les Cypriennes. Le Nuptorium, où les Cypriennes sont épousées par les démons. — Les Serpents Roses, missionnaires lucifériennes d’une catégorie des plus secrètes, espionnes palladistes des couvents catholiques de femmes. — Loge palladiste de petites filles dans un pensionnat dirigé par des religieuses, ou le dernier mot des pratiques d’exécration du culte luciférien. 
 pages 753-779
Chap. XL. — Le Feu Éternel, paradis des Élus lucifériens.
La théorie du I. N. R. I. Le feu est divin, l’enfer est le vrai paradis ; préparation à cette révélation par le grade de Rose-Croix, dans la maçonnerie ordinaire ; les transparents de la Chambre Infernale ; le catéchisme du Rose-Croix maçon ; serment exécrable de ce grade. — La glorification rosi-crucienne du feu trouve son complément dans les triangles ; tous voiles arrachés par le Palladisme ; les conférences de Goblet d’Alviella et de miss Vaughan sur le feu divin. Destinée des âmes : chaque âme étant une parcelle de l’âme divine de Lucifer, est destinée à retourner au Dieu-Bon ; comment les palladistes entendent la métempsychose. — Les triangles, près de la crémation. — Les diables qui apparaissent dans les ateliers palladiques sous le nom d’humains trépassés, se déclarent invariablement en état de parfait bonheur au royaume des esprits du feu. — Suite de la relation de la séance du 11 mars 1881 : les flammes parlantes ; comme quoi les Élus lucifériens, sous une forme immatérielle, jouissent de tous les plaisirs matériels qu’ils peuvent désirer. De pareilles folies n’inspirent que dégoût et pitié. 
 pages 780-798
Chap. XLI. — Les Œuvres de Grand-Rite, et possédés à l’état latent.
Parallèle général entre le possédé ordinaire ou occasionnel et le possédé latent. Cas de la Ingersoll, formant la transition ; Cagliostro, possédé latent. — Le diable vient-il parfois vivre sur terre sous la forme humaine ? Le comte de Saint-Germain et les mystères de son existence. — Étude spéciale sur Sophie Walder : son état normal de santé ; histoire d’une péritonite ; son projet d’assassiner Léon XIII ; comment elle ne put le mettre à exécution ; sa faculté de fluidification, ou l’expérience de la traversée du mur ; sa faculté de substitution, ou l’expérience des transformations successives ; ce qu’il faut penser des phénomènes de bilocation diabolique ; le démon prestidigitateur, seul auteur, très vraisemblablement, des œuvres de grand-rite ; illusion des spectateurs et du possédé lui-même. — Le F∴ Painblanc et ses prestiges aux trois S ; divers prestiges rejetés par l’auteur. — Examen du cas de miss Vaughan, devenue possédée latente après longue période d’obsession protectrice : l’extase, ses cinq degrés ; l’extase diabolique ; abolition des lois de la pesanteur, la marche sur l’eau d’un lac au Mammoth-Cave ; une séance d’extase, accompagnée de lévitation ; le transport immédiat à grande distance, expérience : moins concluante chez un ami de la grande-maîtresse de New-York ; le démon dupeur. — Les onze prétendues résurrections de Philéas Walder ; un cadavre qui mange et boit, dans un banquet triangulaire. 
 pages 874 à 886
Chap. XLII. — Les évocations et les apparitions des Triangles.
Jongleries d’un démon se présentant en séance comme étant l’empereur Julien (l’Apostat). Formalités à remplir, d’après Albert Pike, pour les grandes évocations. Une évocation d’Hermès ; l’auteur reconnaît Athoïm-Olelath. 
 pages 874 à 886
Chap. XLIII. — La recherche de l’Homunculus.
Les idées du F∴ Hoffmann. La fable apadnique de la création : Adam formé par Adonaï, et complété par Lucifer : Ève œuvre de Lucifer seul. L’homunculus au moyen âge ; Paracelse. Piteux résultats des chimistes du Palladium, Conclusion sur la Ré-Théurgie Optimate. 
 pages 886 à 896

douzième partie
LE COMBAT CONTRE DIEU
Chap. XLIV. — Le nombre mystérieux 77, ou la Hiérarchie diabolique.
Les sept rangs de la hiérarchie luciférienne. État de l’armée des esprits du feu, d’après le Livre Apadno : Astaroth et l’aile gauche ; Astarté et le centre (daimones) ; Moloch et l’aile droite ; Léviathan et les plongeurs ; Béhémoth et les frétillants ; Baal-Zéboub, généralissime ; les onze grandes colonnes, troupes d’élite ; tableau des stratèges et répartition des légions. — Le calendrier du Palladium, dernier travail (inachevé) d’Albert Pike ; aperçu de cet almanach luciférien, récemment promulgué par Lemmi, après avoir été complété par les Émérites de Charleston : liste des principaux diables chefs de légion. — M. Margiotta contraint le F∴ Goblet d’Alviella à battre en retraite, par son défi expliquer le nombre 77 autrement que par la légende diabolique en honneur dans les triangles. 
 pages 897 à 919
Chap. XLV. — Le Diable à l’assaut du Saint-Sépulcre.
Les Jézides, adorateurs du diable ; nombreuses constatations de leur culte ouvertement rendu à Lucifer ; organisation des Jézides ; leurs menées dans l’Asie Antérieure ; Jérusalem peu à peu cernée ; l’Ararat ; le peuple choisi par Lucifer pour former l’avant-garde de l’armée qui donnera l’assaut au Saint-Sépulcre, au temps de l’Ante-Christ. 
 pages 919 à 928
Chap. XLVI. — Le nombre mystérieux 666, ou l’Ante-Christ.
Citation complete du chapitre consacré à l’Ante-Christ par le Livre Apadno ; fausses prophéties diaboliques et ridicule galimatias de Lucifer, orgueilleux sot et menteur niais. Satan, ignorant l’avenir, s’approprie et défigure les révélations des saints inspirés de Dieu. 
 pages 928 à 936


conclusion. — Une invitation au triangle The Banner of tbe Divine-Cross ; avis d’empoisonnement ; nécessité d’aller au rendez-vous ; l’affaire Lewis Peck, infortune de miss Mary D***, le crime de ne pas commettre un crime, le veto ; comédie d’une accusation ; félicitations et vin d’honneur. — La conversion de Carbuccia. Démasquer publiquement la secte, c’est se garantir contre les effets de sa haine. — La prière de Léon XIII à saint Michel Archange. 
 pages 936 à 944
Appendice. — Réclamations et rectifications  
 pages 945 à 953

annexes
Portraits
Les principaux démons