Livre:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 6.djvu

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TitreŒuvres complètes d’Helvétius. De l’Esprit Voir l'entité sur Wikidata
Volumetome 6
AuteurClaude-Adrien Helvétius Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionP. Didot
Année d’édition1795
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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Chap. VIII. De l’esprit juste
On prouve dans ce chapitre que dans les questions compliquées il ne suffit pas pour bien voir d’avoir l’esprit juste ; qu’il faudroit encore l’avoir étendu ; qu’en général les hommes sont sujets à s’enorgueillir de la justesse de leur esprit, à donner à cette justesse la préférence sur le génie ; qu’en conséquence ils se disent supérieurs aux gens à talents ; croient dans cet aveu simplement se rendre justice ; et ne s’apperçoivent point qu’ils sont entraînés à cette erreur par une méprise de sentiment commune à presque tous les hommes ; méprise dont il est sans doute utile de faire apercevoir les causes.
Chap. IX. Méprise de sentiment,
Ce chapitre n’est proprement que l’exposition des deux chapitres suivants. On y montre seulement combien il est difficile de se connoître soi-même.
Chap. X. Combien l’on est sujet à se méprendre sur les motifs qui nous déterminent,
Développement du chapitre précédent.
Chap. XI. Des conseils,
Il s’agit d’examiner dans ce chapitre pourquoi l’on est si prodigue de conseils, si aveugle sur les motifs qui nous déterminent à les donner, et dans quelles erreurs enfin l’ignorance où nous sommes de nous-mêmes à cet égard peut quelquefois précipiter les autres. On indique à la fin de ce chapitre quelques uns des moyens propres à nous faciliter la connoissance de nous-mêmes.
Chap. XII. Du bon sens,
Chap. XIII. Esprit de conduite,

Chap. XIV. Des qualités exclusives de l’esprit et de l’ame,
Après avoir essayé dans les chapitres précédents d’attacher des idées nettes à la plupart des noms donnés à l’esprit, il est utile de connoître quels sont et les talents de l’esprit qui de leur nature doivent réciproquement s’exclure, et les talents que des habitude contraires rendent pour ainsi dire inalliables. C’est l’objet qu’on se propose d’examiner dans ce chapitre et dans le chapitre suivant, où l’on s’applique plus particulièrement à faire sentir toute l’injustice dont le public use à cet égard envers les hommes de génie.
Chap. XV. De l’injustice du public à cet égard,
On ne s’arrête dans ce chapitre à considérer les qualités qui doivent s’exclure réciproquement que pour éclairer les hommes sur les moyens de tirer le meilleur parti possible de leur esprit.
Chap. XVI. Méthode pour découvrir le genre d’étude auquel on est le plus propre,

Cette méthode indiquée, il semble que le plan d’une excellente éducation devroit être la conclusion nécessaire de cet ouvrage : mais ce plan d’éducation, peut-être facile à tracer, seroit, comme on le verra dans le chapitre suivant, d’une exécution très difficile.
Chap. XVII. De l’éducation,
On prouve dans ce chapitre qu’il seroit sans doute très utile de perfectionner l’éducation publique ; mais qu’il n’est rien de plus difficile ; que nos mœurs actuelles s’opposent en ce genre à toute espèce de réforme ; que, dans les empires vastes et puissants, on n’a pas toujours un besoin urgent de grands hommes ; qu’en conséquence le gouvernement ne peut arrêter long-temps ses regards sur cette partie de l’administration. On observe cependant à cet égard que, dans les états monarchiques, tels que le nôtre, il ne seroit pas impossible de donner le plan d’une excellente éducation ; mais que cette entreprise seroit absolument vaine dans des empires soumis au despotisme, tels que ceux de l’orient.