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TitreL’Empire libéral, études, récits, souvenirs
VolumeTome quinzième : étions-nous prêts ?
AuteurÉmile Ollivier Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionGarnier Frères
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1911
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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Série 1 ,  2 ,  3 ,  4 ,  5 ,  6 ,  7 ,  8 ,  9 ,  10 ,  11 ,  12 ,  13 ,  14 ,  15 ,  16 ,  17  (avec Table générale)

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TABLE DES MATIÈRES


LIVRE XXIII
ÉTIONS-NOUS PRÊTS ?
PRÉPARATION — MOBILISATION — SARREBRÜCK — ALLIANCES
Pages.
Avant-propos 
 1
CHAPITRE PREMIER
DÉFINITION DE L’INFAILLIBILITÉ
§ 1. — L’Opposition essaye un dernier effort contre l’Infaillibilité. — Son argumentation manque de logique. — Elle recule. — La majorité veut la clôture. — Il faut en finir : Pie IX l’impose. — Le 13 juillet le schéma est voté par 451 voix contre 88. — Haynald propose une démarche auprès du Pape. — La minorité se borne à une protestation écrite. — Pie IX impose la clôture. — Le Concile est renvoyé en novembre 
 8
§ 2. — Le ministère continue son abstention. — Prévoyance de sa politique libérale 
 18
CHAPITRE II
PRÉPARATION POLITIQUE. — LOI ET DÉCRET SUR LES MOUVEMENTS MILITAIRES. — LE COMPLOT RÉVOLUTIONNAIRE.
§ 1. — La Droite voudrait renverser Émile Ollivier parce qu’il n’a pas voulu la guerre. — Persigny demande à être adjoint au Cabinet. — Émile Ollivier le refuse avec regret. — L’Empereur reste fidèle à ses ministres 
 22
§ 2. — Danger des indiscrétions de la presse sur les mouvements militaires. — Le Cabinet propose une loi pour y parer. — Attaques violentes de l’opposition contre cette loi. — Elle n’a contre elle que 19 voix 
 27
§ 3. — Le ministère obtient des Chambres l’autorisation démettre des bons du Trésor. — Gambetta demande une amnistie. — Émile Ollivier la refuse. — Les Révolutionnaires et la Droite veulent la permanence du Corps législatif. — Émile Ollivier refuse. — Le décret de clôture paraît le 24 juillet 
 32
§ 4. — Mort de Prévost-Paradol, 19 juillet. — La température torride de Washington l’a déséquilibré. — Ce n’est pas la désespérance politique, c’est un accident physique qui a amené son suicide 
 41
CHAPITRE III
ATTITUDE ANTIPATRIOTIQUE DE L’OPPOSITION RÉVOLUTIONNAIRE. — SON COMPLOT. — PATRIOTISME DE L’OPINION PUBLIQUE. — MANIFESTATION DES ÉVÊQUES, DE LA BOURSE ET DE L’ARMÉE. — PROCÈS DE BLOIS. — ARRÊTÉ DU MINISTRE DE LA JUSTICE SUR LES NOUVELLES MILITAIRES. — ÉMISSION DES BONS 2-10, 3-10, 5-10.
§ 1. — L’opposition nie le bon droit de la France. — Elle souhaite notre défaite. — Insubordination des gardes mobiles. — On décide qu’ils ne traverseront plus Paris 
 50
§ 2. — L’Empereur s’effraye du complot révolutionnaire. — Il demande de nouvelles mesures contre la presse. — Émile Ollivier juge que l’état de l’opinion publique ne les nécessite pas. — Enthousiasme patriotique dans toutes les régions. — Manifeste de Dupanloup. — Fermeté confiante de la Bourse. — Élan de l’armée. — Le procès de Blois, après une vaine tentative de trouble, se poursuit paisiblement 
 57
§ 3. — Émile Ollivier dit à l’Empereur que, devant ce patriotisme général, il juge inutile des mesures spéciales contre la presse. — L’Empereur acquiesce. — Circulaire d’Émile Ollivier aux procureurs généraux. — Arrêté interdisant de rendre compte des mouvements de troupe (22 juillet). — Fureur de la presse contre Émile Ollivier. — Les journalistes continuent leurs indiscrétions. — Le gouvernement s’arrange pour que les nouvelles n’arrivent plus directement aux journaux 
 66
§ 4. — Le Bœuf interdit l’accès des quartiers généraux aux personnes étrangères à l’armée. — Les journalistes viennent parlementer avec Émile Ollivier. — Lettre de Conti. — Le gouvernement organise un service de renseignements pour la presse. — Émission des bons du Trésor 
 74
CHAPITRE IV
LA PRÉPARATION MILITAIRE. — NOS MAGASINS, NOS ARSENAUX. — LE PLAN DE MOBILISATION ET DE CONCENTRATION. — LA DÉSIGNATION DES COMMANDANTS DE L’ARMÉE.
§ 1. — La préparation militaire ne regarde pas Émile Ollivier. — Il ne s’en préoccupe que comme historien. — Les enquêtes ordonnées après la guerre par l’Assemblée nationale confirment que nous étions prêts 
 84
§ 2. — Abondance du matériel, des approvisionnements, des habillements. — Ressources en fusils, en canons, en mitrailleuses. — Munitions. — Bonne situation de la cavalerie. — Les forteresses étaient pourvues 
 90
§ 3. — L’effectif était ce que Niel l’avait promis. — La mobilisation pouvait être faite en 18 jours. Un plan de campagne était arrêté. — Si ces ressources n’ont pu être mises en œuvre aussi vite qu’on y comptait, c’est à nos institutions militaires et non à notre préparation qu’il faut s’en prendre 
 98
CHAPITRE V
LE PLAN D’OPÉRATIONS. — LES COMMANDANTS DE L’ARMÉE.
§ 1. — L’Empereur, au moment de se mettre en campagne, change le plan arrêté avec Niel. — Le Bœuf trouve ce changement déplorable, mais s’y soumet. — Improvisation d’un nouveau plan subordonné à celui de l’archiduc Albert d’Autriche 
 104
§ 2. — Notre déclaration de guerre supposait une action rapide. — Le Bœuf, pour obtenir cette rapidité, commence la concentration en même temps que la mobilisation. — On dissémine les troupes sur une longue échelle le long de la frontière. — Toujours en vue de joindre plus facilement les armées de l’Autriche 
 109
§ 3. — Le ministère est tenu en dehors de toutes les mesures militaires. — Il proteste cependant contre l’exclusion de Trochu. — Maladresses envers Montauban, Canrobert. — Refus à Changarnier. — Mauvaise humeur du prince Napoléon. — Il refuse une entrevue à Thiers. — L’Empereur est obligé de le prendre dans son État-Major 
 115
§ 4. — Portraits de Bazaine, Mac-Mahon, etc 
 125
§ 5. — Portraits de Bourbaki, Raoult, Ducrot 
 133
CHAPITRE VI
DU GÉNÉRAL EN CHEF. — L’EMPEREUR GÉNÉRAL EN CHEF, LE BŒUF MAJOR GÉNÉRAL. — CONSTITUTION DE LA RÉGENCE.
§ 1. — Qualités essentielles du général en chef. — Résolution, imperturbabilité, activité, santé 
 140
§ 2. — Parallèle entre Frédéric et Napoléon 
 148
§ 3. — Détestable état de santé de l’Empereur. — Donner à l’armée un tel chef, c’est ne lui en donner aucun. — Le ministère ignorait cet état lamentable 
 155
CHAPITRE VII
PRÉPARATION MILITAIRE. — MOBILISATION ET CONCENTRATION FRANÇAISES.
§ 1. — La mobilisation et la concentration simultanée amènent un grand désordre compliqué par la mutinerie des gardes mobiles 
 178
§ 2. — Activité, intelligence, dévouement de l’intendance, du major général et des chefs de service. — Excellente mobilisation de l’artillerie 
 183
§ 3. — Départ de Le Bœuf pour Metz (24 juillet). — Ralentissement qui en résulte au ministère de la guerre. — Retard de la mobilisation. — Télégrammes de réclamations. — Leur peu de portée. — Causes du désordre momentané. — Intelligence qu’apportent les chefs à y obvier 
 187
§ 4. — Abondance des approvisionnements. — Erreur sur l’effectif. — Fausse destination de certains régiments 
 196
§ 5. — Les imperfections de l’armée étaient faciles à rectifier. — Admiration de Thiers pour nos opérations 
 202
CHAPITRE VIII
PREPARATION MILITAIRE DES ALLEMANDS. — MOBILISATION ET CONCENTRATION.
§ 1. — Le bassin et le cours du Rhin 
 204
§ 2. — Moltke est résolu à l’offensive. — Trois armées sous le commandement de Steinmetz, Frédéric-Charles, Prince royal. — Moltke généralissime. — Ses auxiliaires 
 209
§ 3. — La neutralité impossible aux États du Sud. — Un seul moyen existait de les détacher de la Prusse : Notre attaque rapide. — La Bavière se prononce pour la Prusse. — Duplicité de Varnbühler. — Saint-Vallier 
 215
§ 4. — Mobilisation et concentration prussiennes. — Anxiétés en Allemagne. — On s’attend à tout moment à voir arriver les Français. — Encombrements sur les chemins de fer allemands 
 230
§ 5. — Innovation de Frédéric-Charles dans les mouvements de la cavalerie. — Total des forces prussiennes 
 239
CHAPITRE IX
COMPARAISON DES DEUX ARMÉES : LE NOMBRE ET LA QUALITÉ.
§ 1. — Notre infériorité numérique est compensée par une qualité supérieure. — Opinions des hommes éminents qui ont donné la préférence à la qualité sur le nombre 
 245
§ 2. — Notre armée était supérieure en qualité à l’armée prussienne. — Notre soldat. — Nos sous-officiers. — Nos officiers 
 260
§ 3. — Supériorité de notre infanterie. — Notre artillerie. — Notre cavalerie. — Notre État-Major 
 269
§ 4. — L’armée du Rhin est une des plus belles que la France ait possédées 
 279
CHAPITRE X
NOTRE PREMIÈRE DÉFAITE : L’INACTION JUSQU’AU 6 AOUT.
§ 1. — Jamais la nécessité de l’offensive ne s’est imposée pour nous comme en 1870. — Toutes nos mesures étaient prises en vue de cette offensive. — Les Allemands la redoutaient 
 285
§ 2. — Napoléon III change tout son plan de campagne. Il subordonne toute son action à celle de l’Autriche 
 290
§ 3. — Discours de l’Empereur au Corps législatif. — Il lui promet de le convoquer si les circonstances l’exigent. — L’état de santé de l’Empereur l’oblige à renoncer à quitter Paris ouvertement au milieu des ovations. — Il décide de partir en quelque sorte en cachette. — Exclusion regrettable du général Fleury de l’État-Major 
 297
§ 4. — Départ de l’Empereur pour Metz (28 juillet) 
 305
§ 5. — Proclamation de l’Empereur aux soldats. — Il est très souffrant. — Il ne peut se décider à une opération d’offensive. — Il se résigne enfin et une attaque sur Sarrebrück est projetée 
 308
§ 6. — État de découragement et d’insouciance de l’armée. — Ordres et contre-ordres 
 318
§ 7. — Inertie de l’Empereur causée par sa maladie. — Il continue néanmoins à s’occuper de ce qui se passe à Paris. — Émile Ollivier l’instruit par des rapports. — Il fait rendre au suffrage universel des avocats la nomination du bâtonnier 
 324
§ 8. — On s’inquiète à Paris de l’immobilité de l’armée. — L’Empereur se décide à contrecœur à l’expédition de Sarrebrück 
 329
CHAPITRE XI
SARREBRÜCK. — L’INVASION
§ 1. — Les Prussiens sont hors d’état d’agir offensivement jusqu’au 6 août. — Expédition de Sarrebrück. — L’Empereur peut à peine monter à cheval. — Épuisé, il regagne Metz à quatre heures. — Visite de Nélaton. — Nous ne profitons pas de notre petite victoire de Sarrebrück 
 335
§ 2. — Les Allemands prennent confiance en eux-mêmes. — Si nous avions poursuivi l’offensive, nous aurions pu battre l’armée de Steinmetz et fait reculer la IIe armée. — Conséquences incalculables qu’une première victoire aurait eues pour nous 
 341
§ 3. — Le Bœuf propose encore de franchir la Sarre. — Avantages de toutes sortes que nous donnait cette opération. — Étonnement des ennemis que nous ne l’ayons pas faite. — L’Empereur est accablé par le refus de concours de l’Autriche. — Désarroi 
 344
§ 4. — Surabondance des bagages et des convois. — Nous pouvions vaincre. — Thiers l’affirme. — Notre inaction du 20 juillet au 6 août est la cause primordiale de nos désastres 
 351
§ 5. — Résolution offensive des Prussiens. — Moltke retient Steinmetz. — Notre inaction le remplit de confiance. — Le Prince royal franchit la Lauter 
 361
CHAPITRE XII
LA DÉFAITE DIPLOMATIQUE
§ 1. — Bismarck s’efforce de nous aliéner l’opinion européenne. — Il est vaincu dans ses fausses allégations. — Il établit lui-même l’existence de la communication aux puissances de la dépêche d’Ems. — Il réfute aussi lui-même l’accusation d’une lettre d’excuse que nous aurions demandée au Roi. — Les historiens allemands conviennent que le Roi était dès auparavant décidé à rebuter Benedetti 
 369
§ 2. — Bismarck prend sa revanche en publiant le projet de traité de Benedetti sur la Belgique en 1866. — Il montre à toute la diplomatie l’original de ce document et l’accompagne d’un commentaire. — Mensonges démontrés de ce commentaire 
 380
§ 3. — Effets foudroyants de la publication du traité Benedetti. — L’Empereur, le prince Napoléon, l’Impératrice expliquent le traité. — Benedetti s’y efforce aussi. — Ses allégations mensongères ne tiennent pas debout. — Le ministère du 2 janvier, quoique innocent, porte la peine de sa faute 
 390
CHAPITRE XIII
LES NEUTRALITÉS. — ANGLETERRE. — ESPAGNE. — ROUMANIE. — RUSSIE. — DANEMARK. — SUÈDE — SUISSE — HOLLANDE. — BELGIQUE.
§ 1. — La publication du traité Benedetti nous rend l’Angleterre tout à fait hostile. — Son gouvernement proclame sa neutralité et nous impose un nouveau traité protégeant la neutralité de la Belgique 
 403
§ 2. — Bismarck compte absolument sur l’Espagne pour nous attaquer sur nos derrières. — Malgré Prim, l’Espagne s’en tient à la neutralité. — Colère de Bismarck 
 409
§ 3. — Le peuple roumain voudrait nous donner son concours. — Le gouvernement nous est contraire. — Il se range à la neutralité 
 412
§ 4. — La Russie se déclare ouvertement pour la Prusse. — Le Tsar menace l’Autriche de l’attaquer si elle intervient en notre faveur. — Gortchakow excite contre nous le Wurtemberg 
 419
§ 5. — L’Autriche nous amuse par des promesses. — Elle nous instruit de l’attitude de la Russie. — Démarche de Klaczko 
 429
§ 6. — Le Tsar détourne encore de nous le Danemark. — Dispositions chaleureuses de la Suède et de la Turquie 
 437
CHAPITRE XIV
LES DÉLAISSEMENTS : L’ITALIE ET L’AUTRICHE
§ 1. — L’Empereur propose à Victor-Emmanuel de retirer ses troupes de Civita-Vecchia et de revenir à la convention du 15 septembre. — Le roi accepte 
 441
§ 2. — Victor-Emmanuel ne renie pas son engagement de 1869. — Les ministres italiens acceptent le retour à la convention. — Gramont négocie le rappel des troupes. — Le Conseil des ministres français et l’Impératrice le soutiennent, malgré le parti catholique 
 445
§ 3. — Les ministres italiens sont violemment opposés à l’alliance. — L’attitude de l’Italie va dépendre de celle de l’Autriche. — En Autriche, Andrassy est ouvertement prussien. — Beust joue l’amitié pour la France et travaille à nous duper 
 452
§ 4. — Gramont est complètement dupe. — Il envoie La Tour d’Auvergne à Vienne. — Gramont, pour amadouer Beust, obtient un projet de loi autorisant l’admission à la cote des obligations de l’emprunt ottoman. — Mais avant même l’arrivée de La Tour d’Auvergne à Vienne, un conseil tenu sous la présidence de François-Joseph décide la neutralité 
 465
§ 5. — Beust veut nous faire accroire que sa neutralité n’est qu’un moyen de préparer son concours. — Il nous demande de confier la protection du Pape aux troupes italiennes après notre départ. — Refus indigné de l’Empereur et du Cabinet 
 475
§ 6. — Émile Ollivier se défie de Beust. — Beust renonce à sa proposition malhonnête 
 483
§ 7. — Attitude franchement hostile d’Andrassy. — En réalité, Beust le suit 
 487
§ 8. — Hostilité de Sella contre l’alliance. — Victor-Emmanuel essaye d’en triompher. — Les garibaldiens et les parlementaires l’en empêchent. — Il déclare la neutralité (25 juillet). — Il essaye néanmoins de nouer avec l’Autriche une alliance directe qui lui permette de s’affranchir de cette neutralité. — Lettre de Victor-Emmanuel. — Lettre de François-Joseph. — On nous fait intervenir dans la négociation 
 492
§ 9. — La Gauche italienne ne veut pas se contenter du retour à la convention de septembre. — Le gouvernement italien l’accepte. — La cour romaine comprend nos impossibilités 
 499
§ 10. — La négociation personnelle de Victor-Emmanuel avec l’Autriche n’aboutit pas. — Vimercati porte à Metz un projet de traité impliquant notre abandon complet de Rome à l’Italie et n’engageant nullement l’Autriche et l’Italie à nous aider. — Lettre de Beust (29 juillet). — L’Empereur et Gramont repoussent ces deux articles 
 502
§ 11. — Le roi Victor-Emmanuel se range complètement à la volonté de ses ministres et abandonne tout projet d’alliance 
 517
§ 12. — Nous n’avions aucune alliance. — Beust nous a leurrés aussi longtemps qu’il l’a pu d’une vaine espérance. — C’est sur cette espérance que l’Empereur a compromis son armée par de détestables mesures stratégiques. — Le prince Napoléon a attribué faussement la perte de l’alliance italienne à notre attachement à Rome. — L’abstention de l’Italie provient uniquement du mauvais vouloir de l’Autriche. — Une des causes de ce mauvais vouloir est la ferme volonté de la Russie d’empêcher l’Autriche de nous aider 
 549
ÉCLAIRCISSEMENTS
§ 1. — Émile Ollivier au professeur Hans Delbrück de Berlin 
 532
§ 2. — La légende du mensonge 
 546
§ 3. — Le colonel d’Ornant au maréchal Le Bœuf 
 580
§ 4. — Les deux lettres de Beust à Metternich 
 582
§ 5. — Réponse à un journal roumain 
 588
§ 6. — Séance du 6 juillet 1870 
 590
§ 7. — Quelques rectifications 
 596
§ 8. — Errata du 11e volume et errata du 14e volume 
 599



Paris. — Typ. Ph. Renouard, 19, rue des Saints-Pères. — 2724.