Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/530

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5i6 Correspondance.

" Pour la soliuion de ma première difficulté, c'est qu'il faut multiplier

yi — lye -\- et » par

j-2 + r/ + 'i

» et on aura

+ / ) + «2 ^ + 02/ \

— 2C ) — 2C_/) J-2 — 2/2e )

I) et multipliant le tout par deux, on aura :

+ 2f\ + 262 ) + 2e2f\

2J^4 \y3-\-2l2>J'2 > y -- 2 l 262

— 4e ) — 4e/ ) — 4/20 )

» qui sera égale a celle que ic vous ai enuoyé. Or par le second lieu d'i- » celle, on aura la quantité f, et par le dernier la quantité I2, et par le » troisiesme la quantité s 2, exprimée toutesfois par des quantités partie » connues et partie incognues, d'aultant que la quantité v incognuc y » entrera. Puis après on aura encores, par le quatriesme, la mesnic » quantité S2, exprimée par vne aultre i'a^on, et enfin par l'cquation de u ces deux qui sont égales a s 2, on viendra a cognoistre la quantité v que » l'on recherchoit. Voyla la règle générale a laquelle on peult adiousier » ciueiques moyens d'abréger le trauail. Et de mcsme façon on resouldra w ma seconde difficulté % et i'ay trouué qu'elle toniboit dans vn lieu » solide. "

« Pour ce qui concerne le centre de grauité, ie m'oubliay, en venant au » chainpt, d'aporter auec moy le papier de M Des Caries que ie pen- » sois auoir en mes poclieies. le pense, mieux qu'aulirement que la dirfé- » renée d'entre luy et moy sera seulement de nom, euiu'il ne prendra pas » le centre de gravité en mesme sens que moy. Car pour le reste de son » escript, nous conuenons, si ie m'en souuiens bien, et tout cet escript » n'est que soubs des acceptions et façons de parler et entendre les choses » par certaines relations. Neantmoins i'yray cesie sepmaine a Blois ou ie » l'apitorteray, et l'ayant releu et escript la demonsiraiion que vous me » demandés, ie vous renuoyeray le tout. »

« I'ay satisfaict a ce que vous me mandés de M Morin, il y a quinze » iours ou trois sepmaincs, et luy ay nettement et clairement escript sur » la dernière difficulté qu'il m'a proposée. I'ay peur qu'il n'ait pas receu » la mienne, veu ce que vous me mandés. Quand ie sçauray qu'il ne l'a » pas receue, ie luy en renuoyeiay vue aultre, mais i'ay de la peyne de » croire que ma lelire ait esté perdue. Si vous trouués a propos que mon

a. Voir la pièce C ci-après.

b. \. Examen de la question f^éostatiquc, t. II, p. 222 et suiv.

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