Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 3, franch-hyst.djvu/16

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FUSILIKR - FUSION. 709 anglais Martini-Henry est, au contrair», une arme à blor ; l(> bloc de culnuse tourne autour (l’un aie dont la position vari)’ Miivant lo modole. . Ialf,'rt> l’arrroiiuiemenl «lu rni)iilit>> du tir 11"* fusils en Kervice, depuis plusii-iirs anni’cs dt’jA, la question de» fu-tih à rfp^lilinn es ! à l i»iilre ilu jtiur : les armes à réjiétilion, c’està-dire periiieltiint de tirer un rerlaiii imnilin- de roups «ans interruption, sans .iroir l)esi)in de recharger l’arme, ont wur la preniiér<> fois fait leur apparilinn sur les l’Iianips de hatnille do rAniéri<|U<’, en I8fi :3. pendanl la guerre de la S<k<waion. Lo> .^A«J rutIL ALLiHAND (iTBTfcMB MA II SI ft) yi>ii«ia m t. rarabines Spencer et Winchester «ont les premiers modèles qui aient él<5 employé» ; depuis lors un jçrand nombre d’autres modèles ont ét(i inventés et expérimentés dans les diU’i'rents pays. La Suisse est la seule puissance qui ait adopté une arme A répétition pour I armement de toute» ses troupes : dans les autres pays, on s’est contenté d’en donner à certaines troupes spéciales, telles que les {lendarmes, les nialt’lols ; c’esi ainsi qu en France la marine a adopté le fusil Kropalsi-h /’ck sous le nom de fusil modèle 1818. Les fusils à répétition sont de deux sortes : les uns sont dits d chargeur rapide, le chargeur étant une pièce qui renferme les cartouche » et peut être adaptée à volonté à un fusil ordinaire pour le transformer en arme à répétition ; les autres sont à magarin. Le FUSIL ANGLAIS SYSTI^MB HAhTISI-tlKnkTt inapisin destiné à recevoir les cartouches est le plus généralement lofïé dan» le fût, sous le canon, comme dans le fusil Kronatscheck, cl quelquefois dans la crosse. Un iiiécani-me spécial, qui fonciionne automaliquemenl lorsqu’un ouvn ! el fc-rine la cul.-isse, fait passer chaque fois une cartouche du mnjasin dans le canon. La plupart de» fusils FUSIL A RtPtTITION bl LA H4IU.sk (ftTITKMI KKnrAT«r«KK) Mud»U ll ;i. à mag.asin peuvent être à volonté utilisés comme armes simples ou comme armes A répétiiiim : condition indispensable pour que le tireur ne se trouve pas désarmé lorsque le ma).’asin est épuisé. Ladopiion d’un fusil ,à répétition étant prévue dans un avenir plus ou moins prochain, et pouvant alors entruiner une plus grande consommation de munitions, on s’est UlCr. L .VRIVS KT FLKt’RY. — LIVR. 49. préoccupé de trouver le moyen d’aui ;menl«r II’ nnmiiiv des cartouches portéei pu !• -1 FUSIL DC CHASSt A BHOCmL (»1*TKMB L>rAUCBKl« ;’ dat en campagne, sans Rugm>-nler le poids de sa charge. On à été ainsi conduit à étudier la question des fusil» de petit calibre, de 9, 8 et même 1 millimètres, dont la halle ne jièse qu^^ 20 et ’ ’ "f* on a pu donner iin> ji- tiale, et on a pu aii~ la tension de la trajectoire. U h’iml de rrmiKiri. fusil de gros calibre que son poids ne |>erinet pas d’emportHr en campagne et qui i<- jmmh être utilisé que dans l’attaque ou la deli-ns<’ des places. Du leinps de» fusils lisses, les fusils de rempart étaient fort employés ; étant données lu justesse et la jiortée des fusils FUSIL DC CHASSI ANS miKjf BT h « :iTaAet»rii *PToiUTiQf» rayés, ils ont beaucoup perdu de leur im|Hirtance. — Fusil de CDaMe, le plus généralement à deux coups. Aux anciens fusils à l>aguetle et a piston, se chargeant par la bouche et ayant des plaliues à |M'rcus>ion, ou prt’fëiv aujourd’hui le» fusils se chargeant par la culasse. Les modèles les plu» n’pandus appartiennent au système l^fnurheuj- ou a bascule dans leniiel l. - s canons se séparent de la culasse en b.isculant lorsqu’on agit sur une clef. Dan» les lefaucheui primitifs, la cartouche, à culot métallique, renfermait en face de l’amorce une broche faisant siiillie et sur laquelle venait frapper le chien do la platine. Les nouveaux modèles tirent une cartouche qui est à percussion centrale comme celle des armes de guerre. Dans les modèle» les plu» perfectionnés, les chiens sont supprimés et tout le mécanisme de |H’rcussion est a l’intérieur de la platiuo ; un dispo sitif spécial assure pour chaque canon isolément l’extraction des étuis vides. Citons encore le fusil à rapnir niekin.nm, imaginé par l’ingénieur de ce nom durant la guerre d’Amérique. C’est une sorte de fronde mue par une locomobile, et qui vomit une pluie de bombes et de boulet». Enlin 11- (u.’il il rent est un fusil ordinaire, dont la crosse, en cuiTrc ou en fer battu, est creuse. Cette crosse est munie d’une soupape «’ouvrant il<’ dehors en dedans ; on y comprime de l’air à l’aide d’une Sompc foulante, puis on introiiit une l>alle dans le canon. Quand on abaisse le ihii’n. la soupaiic s’ouvre, laisse ériiipfusil per une partie de l’air ronia vu»» prime, et la balle est proj"’t«’iî A une distance plus ou moins grande, san qu’il »€^ produise aucune détonation. — I Kt Fuiilier, fusiller, fUtillade. rVSII.IRR fwiil sm. Soldat d’infanifrie armé d’un fusil : l’a régiment de fusi-Um. Nta fUtiltrrt mttnta tami de loltde tiirui . ’, ! • • . .idtt amftit. Il -Il I i.i /. IMdMMa <k pff nm^^it^ SM^ "fiaa i. , . .tenir triji imee. un prucedti a lu liuiiladc dri rtbelle, . KI-SM » IH ’— ’ , «1. Tow * «MlPSd* fusil i.mtu. — S* iMUtar, •"r "s i .it-ment des eo«|M 4a ilrtu : Inmprt i* fkttllatmt à lire. ’ rtrnrt de eluUBpifaoas. ’i»m .• de fkmdrrf, r*- (««L’e d’oB cor]M tarinflttenre de hi d’un dinolvanl. Il s oj.ere pM- la eb«l«ar, U laquell« M pMooaMnt M lin r,,T-Mi soUd» «M t« %m’tm ’l'on de et eorf. Lm s «’effertnr h ftwioB •» *I-.mif, Kt’KliiN pandre, fr .i lido a l’ctai chaleur, s-Lorsque la lii>] l«’mperatun» a IimmIimi • ! de eelle-ci reth Jours le ménie. . j’ ’ •ton du niiliru > Il devirnl plus <"/• ’ / ’

. 1 .. I l’ifjiiii- . fil triti-I j’^ndnnt toute la ’I ^ /’ i*ffi’ rhftl^ur, aufurelaw mle rnrp* ffui fi^Kd . r ^ i^de-’ ’ ’ "-"/-"•. • • itUlIttHt •• , , ;

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/ Menti.

influence sur Ir thermomeli siiin normale de ’760 mil,’, curp» a un point de fusion fixe. . »uirureux lond à — !•••, l’a. nique i — 18». le inereure à — it . . -. .„«  hypoazutique à — 9*. l’eau A •*, W cklonif* de calcium hydraté 1 -f 19*. le pboiplKir* à - f 4t*,2, la rire i + S4«, l’aciile MteriMe à + 70», le soufre * -» - IIS*, léuin* + Ht», le bismuth à -| - S64*, le plomb * + SIS*, l’antimoine i -f «3S», l’aiveitt * + «•••», l’or à -h ISSU*, le (er doux firaora» t + l.’iOO», etc. Le nombre des corps rtfrme-Inires, c’e»i-ik -<lin> de» corps qoi ne pe u Tea t tous lès jours : eu» est parreou i tiiu<n iliiiiiiiKi la gilieo. I» être fondu - ces derniei le cristal lU magnésie, la chaux ramollir le dinmsnt avions à n leur assez

iti- les coij

i" . iua uu (ciiter 4o rlM-’us povmon* tomif •ans nceplioM. Q«aMl ..bstanco qui armil M rnsda* liquide

! 

. ->e à l’élat solide, ce pMnoaène «ki soliifilication n’a p4s toujours lien à U mtm» (i’ni|iei-atum que le point de fusion ; *• ! citaiiis r..’

- - - hojudt» â mil’ li’in|"i iiiiSUM <fe-LM’. 'v ., ,’.'ii - ib teiwM pri’ :>l :iKli’nii-iii M’ji’lt’s. iv pbvnomène, dont on If •,• 1.1 I iii-.-, - tce que l’on appelle U <ii,lii<iun. Un tient le (aire ceaser iasM^ Il ’ . ment de deux muièrM diSfrcnU» : 1 i ;ii inlrodui^.int dan» le liutiidi ^li.M lltl .1 I-I.ll. jll’-l’i' ’ xu’-' i :i

  • ni’ l.t’iu- ilphosphoi-

iuà+6« ; I -oit, de la lenle. l’ar maintenu jet le dans pârMllede ,-, (.11.. .|„,,.-.- . ...^ .-.. phosphore t.HIW la liilifle imni. Pno pureuOetloplKiuphore rouge a» prodninkil pas lu 4Me efTet. â* On met encore An * l’^IRt du MTfusion en Rgiunt br usquesuirt I» Myl*}*-Ainsi l’eau, privée d*air^ pMM MM^NQ’UMh ir. pe«s «w» rmvw^mm elle se roncMe : mai* ,1. le puini ue luillia «« «M iafé- . .. : ses roMposam». iarm« de t partie de . : de bismuili (nod t reufenmSparlieedephMaib, biemuUi fund ««te + M*. h.niMi lin .<iii^t,-e composé de I eu 1 pertiae do cadmium, S d’étain, 4 & plomb rt 7 o«  tÂ