Page:Biographical and critical studies by James Thomson ("B.V.").djvu/91

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SAINT-AMANT 75 One shudders to think of the maledictions our friend would have launched had he found himself, not in a single city, but in a whole state subject to the Maine Law ! The last lines pleasantly recall those of my honoured namesake, that most valiant and jolly Norwegian song-smith, as we find them in Laing's translation of that glorious series of sagas, "The Heimskringla " : — " A hundred miles through Eida wood, And the devil an alehouse, bad or good." We now come to a matter of special interest to Nicotians. On Vol. i., p. 182, of M. Livet's edition, stand these two sonnets : — " Assis sur un fagot, une pipe a la main, Tristement accoude centre une cheminee, Les yeux fixes vers terre, et I'ame mutinee, Je songe aux cruautes de mon sort inhumain, L'espoir, qui me remet du jour au lendemain, Essaye a gaigner temps sur ma peine obstinee, Et me venant promettre une autre destinee. Me fait monter plus haut qu'un empereur romain. Mais a peine cette herbe est-elle mise en cendre, Qu'en mon premier estat il me convient descendre. Et passer mes ennuis k redire souvent : Non, je ne trouve point beaucoup de difference De prendre du Tabac a vivre d'esperance, Car I'un n'est que fumee, et I'autre n'est que vent." " Voicy le rendezvous des enfants sans soucy, Que pour me divertir quelquefois je frequente. Le maistre a bien raison de se nommer la Plante Car il gaigne son bien par une plante aussy. Vous y voyez Bilol pasle, morne et transy, Vomir par les nazeaux une vapeur errante ; Vous y voyez Sallard chatouiller la servante. Qui fit du bout du mez en portrait raccourcy,