Page:The Raven; with literary and historical commentary.djvu/61

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Translations.
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XIII.

Cela, je m'assis occupé à le conjecturer, mais n'adressant pas une syllabe à l'oiseau dont les yeux de feu brûlaient, maintenant, au fond de mon sein; cela et plus encore, je m'assis pour le deviner, ma tête reposant à l'aise sur la housse de velours des coussins que dévorait la lumière de la lampe, housse violette de velours dévoré par la lumière de la lampe qu'Elle ne pressera plus, ah! jamais plus.


XIV.

L'air, me sembla-t-il, devint alors plus dense, parfumé selon un encensoir invisible balancé par les Séraphins dont le pied, dans sa chute, tintait sur l'étoffe du parquet. "Miserable," m'écriai-je, "ton Dieu t'a prêté—il t'a envoyé, par ces anges, le répit—le répit et le népenthès dans ta mémoire de Lénore! Bois! oh! bois ce bon népenthès et oublie cette Lénore perdue!" Le Corbeau dit: "Jamais plus!"


XV.

"Prophète," dis-je, "être de malheur! prophète, oui, oiseau ou démon! Que si le Tentateur t'envoya ou la tempête t'échoua vers ces bords, désolé et encore tout indompté, vers cette déserte terre enchantée—vers ce logis par l'horreur hanté: dis-moi véritablement, je t'implore! y a-t-il du baume en Judée?—dis-moi, je t'implore." Le Corbeau dit: "Jamais plus!"