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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

énoncées dans le chapitre précédent (140). Dans cette théorie les équations du mouvement sont

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est une fonction périodique des coordonnées qui, développée en série trigonométrique, peut s’écrire :

La valeur moyenne de tous les termes de cette série étant nulle, sauf celle du terme où l’on a la valeur moyenne de est égale à À cause de cette périodicité imposée à la densité la résolution des équations du mouvement nécessite des calculs pénibles et, malgré les simplifications introduites par M. Potier, ils sont encore longs.

168. Propagation d’une onde plane. — Si nous posons,

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et étant des constantes, ces quantités représenteront les composantes du déplacement d’une molécule d’une onde plane

En choisissant une unité de longueur très petite, de l’ordre