Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 2, 1892.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
35
CAS PARTICULIER DES ONDES PLANES
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

ce théorème on a en effet :

Nous poserons donc :

etc.,

ce qui revient à considérer séparément une de ces lumières homogènes.

22. Les équations différentielles auxquelles doit satisfaire sont linéaires, à coefficients constants et réels.

D’après les propriétés bien connues de ces équations, en changeant en dans la solution

nous obtiendrons encore une solution :

De ces deux solutions nous en déduirons une autre, en ajoutant à la première la seconde multipliée par

23. Inversement, si nous trouvons une solution imaginaire de cette forme, nous en conclurons que la partie réelle et la partie imaginaire satisfont séparément aux équations.

Il nous sera donc permis de conduire le calcul en nous