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Poliphile poursuit le récit du ballet
élégant donné après le grand festin et exécuté en manière de jeu. Il raconte comme quoi la Reine le confia à deux belles jeunes filles lui appartenant ; lesquelles le menèrent admirer des choses délicieuses autant que grandes, et, lui parlant d’une façon intelligible, l’instruisirent libéralement sur le fait de quelques matières obscures. Enfin il raconte comment étant parvenu, avec les jeunes filles, aux trois portes, il demeura en dedans de celle du milieu, parmi les nymphes amoureuses.
élégant donné après le grand festin et exécuté en manière de jeu. Il raconte comme quoi la Reine le confia à deux belles jeunes filles lui appartenant ; lesquelles le menèrent admirer des choses délicieuses autant que grandes, et, lui parlant d’une façon intelligible, l’instruisirent libéralement sur le fait de quelques matières obscures. Enfin il raconte comment étant parvenu, avec les jeunes filles, aux trois portes, il demeura en dedans de celle du milieu, parmi les nymphes amoureuses.
ant de gloire excessive et sans
pareille, tant de triomphes, l’incroyable
trésor, les fruits délicieux,
les pompes si grandes, le
repas solennel, le banquet si
magnifique, si somptueux de
cette très-heureuse et très-opulente
Reine, j’ai tout énuméré ;
mais si je n’en ai pas exprimé complètement la rare
et singulière noblesse, que le public curieux n’en
soit point surpris, car il n’est homme au monde, pour
si aiguisé que soit son esprit, pour si disert, si maître
du langage le plus riche et le plus fertile, si apte à tout
débrouiller qu’il soit lui-même, qui puisse y parvenir à