foule des amants juvéniles et des divines jeunes filles amoureuses ; elle lui dit celles qui furent aimées des Dieux et comment elles le furent ; elle lui montre les chœurs des vaticinateurs sacrés.
ssurément, personne ne serait capable de se monter à une éloquence assez forte, pour que,
dissertant sur ces divins arcanes,
il parvînt à s'en tirer avec abondance
et pleinement, à exprimer
en suffisance, par des paroles, et
toute cette pompe céleste, et ces
triomphes sans fin, et cette gloire solide, et cette allégresse festoyante, cette danse joyeuse et sacrée autour
de ces chars extraordinaires au sextuple attelage, spectacle mémorable. Joignez-y les illustres adolescents, la
troupe fournie des innombrables et joyeuses nymphes
dont la prudence, la gravité dépassaient leur âge si
tendre, réunies qu’elles étaient à leurs chers amants
pubères, mais encore imberbes, dont quelques-uns,
toutefois, les joues entourées délicieusement du premier
et soyeux duvet, s’ébattaient gaillardement.
Beaucoup portaient des torches allumées et flambantes.
J’aperçus quelques Pastophores. Il y en avait qui