Page:Olivier de Magny.- Les soupirs, 1874.djvu/10

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Notice

dans les aâes, flnon dans l’œuvre d’Olivier de Magny. Voici donc, avec le titre qui en fait comme un tableau pour, les yeux, cette pièce, curieux témoignage de l’exagération du refpect envers un mort : LA CASTIANIRI D’OLIVIER DE MAGt^Y, SVR LE TOMBEAV DE SALEL :

le fuis celliypajfantf qui â^vn traiât de mes yeux Captiue de Magni tout le pis & le mieux, le fuis celUy paffanty qui fur fa face ejfuye De f es pleurs defole- la defaftreufe pluye, le f annonce, pajanty qu’en ce cercueil ity Ciftce doue SALEL qui naquit en Qyercy, Auquel les doâes Saurs ont aquis vne vie Qfii le tenu moijfonnenr & la Parque deffie : Et que tant que le ciel toumoyerafur nous. Tant que le fiel amer, & le miel fera doubc, Et que cesruyfféllet{ ga^oiUans en leur fource Courront parmy ces fre de ferpentiere courfe, Et tant que deffus nous luyra le grand flambeau, Toufiours ie demourray, pajant,fur ce tombeau Pour la face effityer de celluy qui m’afaiâe, Par mille & mille vers durablement parfaiâe, Et toufiours annonçant qi^en ce cercueil icy Cifi ce doâe SaUl qui naquit en Qjtercy. L’élégie latine de la mattrelTe de Salel eft très courte. Elle offre peu d’intérêt. Néanmoins, elle a été