peu net) là où le caractère de la consonne suivante maintient à ə sa position d’arrière.
§162. En syllabe post-tonique :
ɑgəs (agus) « et » ; bᴜɛlʹən (buaileann) « (il) frappe » ; bʷɩnʹən (baineann) « femelle » ; dʹαrəfə (dearbhtha) « certain » ; dɔχəs (dochas) « espoir » ; fʷɪlʹɩkʹəχ ou fʷɪlʹɩkʲəχ (fuiliceach) « endurant » (ə devant χ ayant un timbre se rapprochant de ʌ, q. v.) ; gɑrəv (garbh) « rude, grossier » ; fʹαrəg (fearg) « colère » ; kʷɪnʹəl ou kʷɪnʲəl (coinneal) « bougie » (l vélaire influant sur le timbre de ə) ; mɔlə (moladh) « louer » ; mɔltə (molta) « loué » ; ɛdʲəχəs (oideachas) « éducation » ; pɔbəl (pobal) « communauté religieuse » ; sainʹtʹəχ et sainʹtʲəχ (sainnteach) « avide » ; sg̬ölʹənə (scoileanna), plur. de sg̬o̤lʹ (scoil) « école » ; tʲaᴜmpəl (teampall) « église » ; tʌrəməs (tormas) « bouderie ».
§ 163. En syllabe prétonique :
əgɑm (agam) « à moi » ; ərɑ̃꞉n (arán) « pain » ; bəkaꞏχ (bacach) « boiteux » ; bʲəgɑ̃꞉n (beagán) « un peu » ; bərlaꞏχ (brollach) « sein » ; kəsɑ̃꞉n (casán) « sentier » ; kʲətaꞏχ (ciotach) « gaucher » ; ɑmədɑ̃꞉n (amadán) « idiot » ; dərᴜ꞉ (dorughadh) « hameçon » ; fʹlʲəχɑ̃꞉n ou fʹlʲλχɑ̃꞉n (fliuchán) « pluie » ; mərᴜ꞉ et mɑrᴜ꞉ (marughadh) « tuer » ; pərtɑ̃꞉n (portán) « crabe » ; ʃlʲəgɑ̃꞉n ou ʃlʲïgɑ̃꞉n (sliogán) « coquillage » ; tənɪ꞉ ou tɑnɪ꞉ (tanaidhe) « mince » ; təlᴜ꞉n (talmhan), gén. de tɑləv (talamh) « terre » ; mais on a dʹαrᴜ꞉d (dearmhad) « erreur » ; kʹαnɪ꞉mʹ (ceannuighim) « j’achète » ; sg̬ʹαvʷɪ꞉ᵊl (sceamhuíol) « aboiement » ; plutôt que dʲərᴜ꞉d, etc., sans qu’il soit toujours possible de préciser les raisons pour lesquelles la voyelle originelle se maintient mieux ici que là. Il semble cependant que la voyelle se maintienne mieux entre consonnes palatale et vélaire qu’entre consonnes vélaires : kʹαrtᴜ꞉ (ceartughadh) « corriger », mais gərtᴜ꞉ (gortughadh) « blesser » ; bʹαhᴜ꞉ (beathughadh) « nourrir » ; ləgᴜ꞉ ou lɑgᴜ꞉ (lagudhadh) « affaiblir, atténuer » ; tʹrʹïmᴜ꞉ (triomughadh) « sécher », mais trəmɑ̃꞉n (tromán) « lourd fardeau ».