« erreur » ; gɑrəv (garbh) « rude, grossier » ; lʌrəg (lorg) « chercher» ; nõ꞉rə (Nóra) « Nora » ; ʌrəm (orm) « sur moi » ; sg̬arᴜ꞉ⁱnʹtʹ (scaramhaint) « séparer » ; ᴜrə (ura) « garant » ; kʹαrt (ceart) « droit » ; gʌrtʹ (guirt) « salé » ; klʹibʹərtʹ (clibirt) « discussion » ; gɑ꞉rdə (gárda) « garde civique » ; ɪ꞉rdʹɩ (aoirde) « hauteur » ; do꞉rʃɩ (dóirse), plur. de dʌrəs (doras) « porte » ; hɑ꞉rlə (thárla) « il arriva ».
ərᴜ꞉r (arbhar) « blé ».
fʹαr (fear) « homme » ; fʲɑ꞉r (fearr) « meilleur » ; gʲɑ꞉r (gearr) « court, rapproché » ; glo꞉r (glór) « voix » ; lɑ꞉r (lár) « milieu » ; mᴜstər (mustar) « fierté » ; pᴜ꞉dər (púdar) « poudre » ; ʃiꞏər (siar) « vers l’ouest » ; hʹiꞏər (thiar) « à l’ouest (sans mouvement) ».
Pour r assourdi partiellement au voisinage de h, comme dans tᴜ꞉r̬hɩ ʃeꞏ (tabharfaidh sé) « il donnera », à côté de tᴜ꞉rhəd (tabharfad) « je donnerai », cf. § 240.
Forme palatalisée du précédent. Comme il existe deux variétés de r vélaire, il existe aussi deux variétés de rʹ (cf. Sommerfelt, op. cit., § 83) ; mais ces deux variétés sont moins nettement différenciées du fait que l’unique roulement, plus rapide, de rʹ est moins nettement audible que dans le cas de r. D’autre part, la répartition n’est pas tout à fait la même.
Dans l’une et l’autre variété, la palatalisation est loin d’être aussi nette que pour les occlusives dentales et le glide j est souvent mal développé.
rʹ spirant est articulé comme initial, mais au lieu que le dos de la langue soit soulevé dans la direction de la position u, la partie antérieure du dos de la langue est soulevée dans la direction de la position i ; rʹ se rencontre à l’initiale seulement comme alternance grammaticale de r, rʹ jouant alors vis-à-vis de r le même rôle morphologique que χ vis-à-vis de k, et, en général, les spirantes vis-à-vis des occlusives.
L’ « adoucissement » de r en rʹ à l’initiale ne se rencontre guère, dans la paroisse de Dunquin et aux environs immédiats, que chez quelques sujets âgés, les jeunes ayant invariablement r à l’initiale ;