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HATTI-HUMAYOUN OF 1856.
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d’accroître la prospérité et la force de mon empire, et de substituer à l’administration irrégulière qui a régné jusqu’à présent, un mode plus rationnel et plus en harmonie avec les besoins de la nation musulmane.




(2)

The Hatti-Humayoun of 18th February, 1856[1].

Qu’il soit fait ainsi.

Très-noble et éminent ministre, très-glorieux et respectable muchir, régulateur et organisateur des peuples, vous qui dirigez les affaires par votre esprit pénétrant, qui les terminez par la rectitude de votre jugement, qui consolidez heureusement l’édifice de la prospérité du pays, qui distribuez les emplois de notre cour khalifale, qui en défendez l’honneur, qui, enfin, êtes comblé des faveurs du souverain-roi, notre grand-vizir actuel, notre alter ego, Mehemed-Emin-Aali-Pacha, décoré de notre ordre impérial du Medjidié de première classe, et de la décoration du mérite personnel, que Dieu vous accorde une grandeur impérissable !

Sachez, au reçu de ce rescrit impérial, que le bonheur de tous les peuples, dont la Providence a daigné me confier le dépôt, étant la plus chère et la plus constante de mes préoccupations, l’univers entier a pu voir, depuis mon avénement, grâce à Dieu, les fruits de ma sollicitude à cet égard. Toutefois, désirant donner une plus grande extension ainsi qu’une consécration nouvelle au nouveau régime, tanzimati-khaïrïé, que j’ai eu le bonheur d’établir, afin d’arriver ainsi à un état de choses conforme à la fois à la dignité de mon gouvernement, ainsi qu’à la position éminente qu’il occupe parmi les nations civilisées ;

D’autre part, considérant que les droits augustes de ma couronne viennent, grâce à l’assistance du Très-Haut, de recevoir, à l’extérieur une consécration nouvelle, par suite des louables efforts de mes fidèles sujets de toute classe, ainsi que par la sollicitude et le généreux concours des Hautes Puissances, mes nobles alliées ; considérant dès lors, que cette époque est le commencement d’un ère nouvelle de prospérité, les sentiments généreux que je professe

  1. Législation Ottomane, ii. p. 14. This is the Firman mentioned in Art. 9 of the Treaty of Paris, supra, p. 246. It was followed by the publication of Codes of several departments of law. On the results produced by this Firman, see a mémoire presented to the Powers by the Porte, of 15th May, 1867, printed in Législ. Ottom. ii. p. 24.