Page:American Historical Review, Volume 12.djvu/271

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French Reports of Parliamentary Debates 2 6 1 On the other hand, there is no doubt that the French ambassa- dors in London employed agents whose special task was to report the debates for them. One of them was present at the sitting of March 12, 1771, when Colonel George Onslow called upon the House to prosecute the printers of newspapers who published reports of the debates' : Pendant le cours des debats auxquels cette affaire donna lieu, I'homme que M. I'ambassadeur emploie pour lui rendre compte de ce qui se passe a la Chambre avait trouve moyen de s'y introduire, mais il s'y vit bientot remarque de tous les membres, qui avaient les yeux fixes sur lui et qui chuchotaient a I'oreille I'un de I'autre en le montrant au doigt. Peu de temps apres, un des gens de Thuissier vint lui dire qu'il etit a le suivre dans un cabinet particulier. II n'y ^ut pas plus tot qu'il vit arriver le colonel Luttrell avec Milord Burghass [Burghersh]. Le premier de ces membres. apres un debut d'excuse et d'honnetete, vint a lui dire qu'il etait malheureusement I'objet des soupqons de la Chambre dans la desagreable affaire qu'elle avait alors sous les yeux, qu'on I'accusait d'etre la personne qui fournissait aux imprimeurs les debats de la Chambre, qu'il avait le talent de libeller selon ses vues; qu'on lui pretait d'ailleurs une memoire prodigieuse qui lui donnait des facilites pour en retenir la meilleure partie, qu'il le felicitait sur des talents aussi rares, mais qu'il le croyait innocent sur les imputations graves qu'il etait oblige de lui transmettre de la part de la Chambre. L'etranger repondit que, s'il avait les talents qu'on lui pretait, il en ferait un meilleur usage que celui dont I'accusait la Chambre, et qu'il serait trop heureux de pouvoir garder pour lui-meme un monument aussi precieux que celui des debats du Parlement sur des questions qui interessent autant la Consti- tution et les citoyens qui vivent sous ses lois. II se reclama de plusieurs membres dont il etait connu, entra parfaitement dans I'esprit de la majorite en approuvant les poursuites qu'elle faisait entre la licence des imprimeurs, qui meritaient la punition la plus exemplaire, et finit par se laver si bien de cette inculpation, que le colonel, apres lui avoir fait beaucoup d'excuses de I'avoir derange, voulut absolument le remettre lui-meme a sa place, comme une marque de la justification qu'il lui devait. II voulut cependant encore savoir comment I'homnie en question avait penetre dans la Chambre, malgre la severite des ordres. Celui-ci fit un narre si plausible qu'il satisfit encore le colonel sur cet article, sans compromettre I'officier de la Chambre qu'il I'y avait introduit, et qui aurait perdu sa place s'il eiJt ete nomme. The story is a fine one, supposing it to be true, and much to the credit of its hero's sharpness and presence of mind. It shows that the French ambassador had clever people in his pay, or people at least who knew how to give a fairly good account of themselves. The minutes taken during the debates were written in English. The correspondence contains frequent mentions of the following kind : " Hereunto annexed are the debates of the House of Com- mons on Tuesday 8 inst. ; they give me hopes of getting those of 'Vol. 495, ff- 282-283.