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AN ADVENTURE

were terrible to look at.[1] It was they who enacted the horrid scene of beheading the two murdered guards (Varicourt and Deshuttes) under the royal windows in the Cour de Marbre; and until they marched off to Paris carrying with them the two decapitated heads on spikes, it was impossible to come to any terms with the mob. But after their departure, by Lafayette's wish (which at that time amounted to command), first the King and then the Queen had ventured on to the balcony, and had been greeted with some warmth.

And now, three years later, they had not the

  1. "Parmi eux se trouvoient des hommes de figure étrange, ce qui sembloient y avoir été appelés; car le peuple de Paris a sa physionomie, et ceux qui le connoissent savent bien distinguer les étrangers qui's'y confondent. Ces bandes farouches avoient précédé la garde nationale, dont il faut bien la distinguer; elles causèrent tout le désordre du lendemain. . . . Au dehors, les brigands's'étoient emparés de deux gardes du corps; ils leur coupèrent la tête, malgré les efforts de ceux des gardes nationaux qui arrivoient. . . . Enfin cette bande de scélérats reprit la route de Paris, emportant en signe de victoire les deux têtes des gardes des corps. Avec eux disparut toute l'horreur des scènes sanglantes du matin. Alors le caractère national se montra dans toute sa candeur. Les soldats parisiens et les gardes du roi's'embrassent."—Almanach Historique de la Revolution Française, M. J. P. Rabaut, pp. 151-153. This was written in 1791, and Rabaut was guillotined later "comme Girondin."