Page:Casement Report.djvu/94

From Wikisource
Jump to navigation Jump to search
This page has been proofread, but needs to be validated.

Further Correspondence respecting the Administration of the Independent State of the Congo.


[In continuation of “Africa. No. 1 (1904)”.]


No. 1.

Sir C. Phipps to the Marquess of Lansdowne.—(Received March 14).

Brussels, March 13, 1904. My Lord,

I HAVE the honour to inclose the rejoinder on the part of the Congo Government to the Report of His Majesty’s Consul at Boma on the condition of the Congo. In handing these “Notes” to me this afternoon M. de Cuvelier was instructed to call my attention to the passage where his Government expresses a desire to be placed in possession of the full Report, including names, dates, and places referred to. The “Notes” will be communicated to-morrow to the Representatives of the other Powers.

I have, &c.
(Signed) CONSTANTINE PHIPPS.

Inclosure in No. 1.

Notes on the Report of Mr. Casement, Consul of His Britannic Majesty, of the 11th December, 1903.

A LA séance de la Chambre des Communes du 11 Mars, 1903, Lord Cranborne avait dit:—

“We have no reason to think that slavery is recognized by the authorities of the Congo Free State, but reports of acts of cruelty and oppression have reached us. Such reports have been received from our Consular officers.”

Le Gouvernement de l’État du Congo demanda, par lettre du 14 Mars, 1903, à son Excellence Sir C. Phipps, de bien vouloir lui communiquer les faits qui avaient été l’objet de rapports de la part des Consuls Britanniques.

Cette demande ne reçut pas de suite.

La dépêche de Lord Lansdowne du 8 Août, 1903, portait:—

“Representations to this effect (alleged cases of ill-treatment of natives and existence of trade monopolies) are to be found . . . . in despatches fiom His Majesty's Consuls.”

L’impression était ainsi créée qu’à cette date le Gouvernement de Sa Majesté se trouvait en possession de renseignements Consulaires concluants: la nécessité d’un voyage de M. le Consul Casement dans le Haut-Congo n’en a pas moins paru évidente. La réflexion s’ensuit que les conclusions de la note du 8 Août étaient au moins prématurées; il s’en déduit également que, contrairement à l’appréciation de cette note, il a été loisible au Consul Britannique d’entreprendre dans les régions intérieures tel voyage qui lui convenait. Il est à noté en tout cas que le “White Paper” (Africa, No. 1, 1904), qui vient d’être présenté au Parlement, ne contient pas, nonobstant 1e désir qu’en a réitéré l’État du Congo, ces rapports Consulaires antérieurs, qui, cependant, offraient d’autant plus d'intérêt qu’ils dataient d’un temps où la campagne présente n’était pas née.

Le Rapport actuel signale qu’en certains points visités par le Consul, la population se trouve en décroissance. M. Casement n’indique pas les bases de ses recensements comparatifs en 1887 et en 1903. Il est à se demander comment pour cette dernière

[828]
B 2