Page:Folk-lore - A Quarterly Review. Volume 14, 1903.djvu/338

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3o8 Correspondence,

Thomas McLauchlan avait fait la une importante decouverte d'histoire litteraire. Elle fut relevee I'annee suivante par R. G. Latham dans les Trans, of the R. Soc. of Literature of the United Kingdo7?i, 2nd ser. vol. vii. (1863) pp. 474-481. Latham elargis- sait la question en citant le poeme germanique sur le combat d'Hildebrand et d'Hadubrand, et il ecrivait :

"Without examining the details of this opinion [c. a. d. le rapprochement fait par McLauchlan], the present writer simply compares the Gaelic poem with the well-known German (Frank or Saxon) one of Hildebrandand Hadti- braiid, making of course, mutatis mutandis, the same suggestion. The parts where the details are closest are in italics. No comment is added, the reader being left to form his own opinion as to both the amount of likeness and the cause of it."

Et Latham rapprochait ensuite les deux poemes, gaelique et germanique, en accentuant la ressemblance des details par des italiques.

Les trois versions les plus importantes de la legende, gaelique persane, et germanique, etaient done deja mises en parallele des 1863. II faut rendre a nos predecesseurs I'honneur de cette decouverte ; ce sont les celtistes surtout qui doivent cet hom- mage a Th. McLauchlan et Latham, au lieu de s'imaginer, et de donner a croire au public, que le monde devait les attendre pour cette decouverte d'histoire litteraire.

Je donne maintenant, d'apres mon dossier devenu desormais inutile, deux additions au livre de M. Potter. Ce livre, reunissant tous les materiaux jusqu'ici connus, doit servir de point d'attache a tout nouveau document.

L'episode se trouve dans un roman populaire chez les Turcs de I'Asie Mineure, analyse par M. L Kunos dans la Ungarische Revue de Budapest (no. de mars 1892, p. 201 et suiv.). M. Kiinos ne dit pas de quel original il s'est servi, ouvrage imprime ou manu- scrit, ou tradition orale, et il presente ce roman, mele de prose et de vers, comme un des recits populaires chez les Turcs d'Anatolie. Le brigand Korolu, au cours d'une expedition, est devenu amoureux d'une belle fille, et il I'obtient en mariage. II quitte son epouse au bout de quelques jours parcequ'il ne veut pas s'embourgeoiser et renoncer a sa vie d'aventures : mais pour I'enfant qui peut naitre, et qui devra s'appeler Hassan, ;1 laisse deux objets de reconnaissance : I'un d'eux est un collier. Plus tard, I'enfant, devenu homme, passe en chevauchant prcs du repaire