Page:On the Fourfold Root, and On the Will in Nature.djvu/119

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lay hold of it; at other times they run after the clouds moving along the sky, in order to catch them, or commit other such extravagancies. Since ideas are gained by reflection upon sensation, it is further necessary in all cases, in order that an accurate idea of objects may be formed from the sense of sight, that the powers of the mind should be unimpaired, and undisturbed in their exercise. A proof of this is afforded in the instance related by Haslam, [1] of a boy who had no defect of sight, but was weak in understanding, and who in his seventh year was unable to estimate the distances of objects, especially as to height; he would extend his hand frequently towards a nail on the ceiling, or towards the moon, to catch it. It is therefore the judgment which corrects and makes clear this idea, or perception of visible objects."

The intellectual nature of perception as I have shown it, is corroborated physiologically by Flourens[2] as follows:—

"Il faut faire line grand distinction entre les sens et l'intelligence. L'ablation d'un tubercule détermine la perte de la sensation, du sens de la vue; la rétine devient insensible, l'iris devient immobile. L'ablation d'un lobe cérébral laisse la sensation, le sens, la sensibilité de la rétine, la mobilité de l'iris; elle ne détruit que la perception seule. Dans un cas, c'est un fait sensorial; et, dans l'autre, un fait cérébral; dans un cas, c'est la perte du sens; dans l'autre, c'est la perte de la perception. La distinction des perceptions et des sensations est encore un grand résultat; et il est démontré aux yeux. Il y a deux moyens de faire perdre la vision par l'encéphale: 1° par les tubercules, c'est la perte du sens, de la sensation; 2° par les lobes, c'est la perte de la perception, de l'intelligence. La sensibilité n'est donc pas l'intelligence; penser n'est donc pas sentir; et voilà toute une philosophie renversée. L'idée n'est donc pas la sensation; et voilà encore une autre preuve du vice radical de cette philosophie." And again, p. 77, under the heading: Séparation de la Sensibilité et de la Perception:—"Il y a une de mes expérences qui sépare nettement la sensibilité de la perception. Quand on enléve le cerveau proprement dit (lobes ou hémisphères cérébraux) à un animal, l'animal perd la vue. Mais, par rapport a l'œil, rien n'est changé: les objets continuent à se peindre sur la rétine; l'iris reste contractile, le nerf optique sensible, parfaitement sensible. Et cependant

  1. Haslam's "Observations on Madness and Melancholy," 2nd ed. p. 1921 [John Haslam (1809). Observations on Madness and Melancholy. London.  ]
  2. Flourens, "De la vie et de l'Intelligence," 2nd edition, Paris, Garnier Frères, 1852, p. 49. [P. Flourens (1858). De la vie et de l'intelligence. Paris: Garnier Frères. ]