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book iv.chapter vii.§ 6.

divided itself into two separate associations, one of which, in 1854, already possessed a circulating capital of 56,000 francs, or 2240l. In 1863 its total capital was 6520l.[1]

  1. Article by M. Cherbuliez on Les Associations Ouvrières, in the Journal des Economistes for November 1860.
    I subjoin, from M. Villiaumé and M. Cherbuliez, detailed particulars of other eminently successful experiments by associated workpeople.
    "Nous citerons en première ligne," says M. Cherbuliez, "comme ayant atteint son but et présentant un résultat définitif, l'Association Remquet, de la Rue Garancière, à Paris, dont le fondateur était, en 1848, prote dans l'imprimerie Renouard. Cette maison ayant été forcée de liquider ses affaires, il proposa aux autres ouvriers de's'associer avec lui et de continuer l'entreprise pour leur propre compte, en demandant une subvention pour couvrir le prix d'acbat et les premieres avances. Quinze ouvriers acceptèrent cette proposition, et formerent une societé en nom collectif, dont les statuts fixaient le salaire de chaque espèce de travail et pourvoyaient à la formation graduelle du capital d' exploitation par un prélèvement de 25 pour 100 sur tous les salaires, prélèvement qui ne devait donner aucun dividende et aucun intérêt jusqu'à 1'expiration des dix années que devait durer la sociéte. Remquet deuianda et obtint pour lui la direction absolue de l'entreprise, avec un salaire fixé très modéré. A la liquidation définitive, le bénéfice total devait se partager entre tous les associés, au pro rata de leur quote-part dans le fonds, c'est-à-dire, du travail que chacun aurait fourni. Une subvention de 80,000 francs fut accordée par 1'Etat, non sans beaucoup de difficulté, et à des conditions tres onéreuses. En dépit de ces conditions, et malgré les circonstances défavorables qui résultèrent de la situation politique du pays, 1'Association Remquet a si bien prospéré, qu'elle's'est trouvée, a l'époque de la liquidation, et après avoir remboursé la subvention de l'Etat, en possession d'un capital net de 155,000 francs, dont le partage a produit en moyenne, 10,000 à 11,000 francs pour chaque associé: 7000 en minimum, 18,000 en maximum."
    "La Société Fraternelle des Ouvriers Ferblantiers et Lampistes avait été fondée dès le mois de mars 1848, par 500 ouvriers, compreuant la presque totalité de ceux qui appartenaierit alors à cette branche d'industrie. Ce premier essai, inspiré par des idées excentriques et inapplicables, n'ayant pas survécu aux fatales journées de juin, une nouvelle association se forma, après le rétablissement de l'ordre, sur des proportions plus modestes. Composée d'abord de quarante membres, elle entreprit ses affaires, en 1849, avec un capital formé par les cotisations de ses membres, sans demander aucune subvention. Après diverses péripéties, qui réduisirent à trois le nombre des associés, puis le ramenèrent à quatorze, et le firent de nouveau retomber à trois, elle finit pourtant par se consolider entre quarante-six membres, qui réformèrent paisiblement leurs statuts dans les points que l'expérience avait signalés comme vicieux, et qui, leur nombre's'étant éléve jusqu'à 100 par des recrutements succeasifs, se trou-