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FALL IN SILVER, AND CLOSING OF THE FRENCH MINT
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tion de l'argent ont pu participer à la dépréciation de ce métal, mais pour moi ce fait n'a eu qu'une importance secondaire, puisque dejà avant les restrictions, en 1873, le prix de l'argent était en baisse.

La démonétisation Allemande et la découverte des mines d'argent aux États Unis ont été les causes principales des faits qui se sont produits depuis 1872.

Toujours heureux de vous être agréable je termine en vous priant de croire à mes sentiments affectueux et dévoués.

L. Sudre.

Les versements de lingots d'argent provenant surtout d'Allemagne ont commencé dans le courant de l'année 1873, où la fabrication des pièces de 5 francs a attemt en France la somme de 155 millions de francs en chiffres ronds.

En présence de cette situation, les mesures suivantes ont été prises pour arrêter l'affluence des matières d'argent dans les hôtels des monnaies de France.

6 Septembre 1873—Arrêté du Ministre des Finances, qui décide que jusqu'à nouvel ordre les bons de monnaie délivrés par les Monnaies de Paris et de Bordeaux ne représenteront pas une fabrication journalière de pièces de 5 francs d'argent supérieure a 280,000 francs.

Deux mois après, 17 Novembre 1873, nouvel arrêté du Ministre, qui limite à 150,000 francs la fabrication majeure journalière des pièces de 5 francs.

A dater de 1874 et jusqu'au 1876, une conference des délégués de l'Union Latine a fixé le contingent de pièces de 5 francs en argent attribué à chacun des États.

La France s'est trouvée comprise pour,

en    1874     .     .     .     .     .     60,000,000
  1875     .     .     .     .     .     75,000
  1876     .     .     .     .     .     54,000,000
  1877     .     .     .     .     .     27,000,000

mais les apports faits dès le premier semestre 1874 furent si considérables, qu'il arriva qu'au mois de Juillet 1874, les échéances des bons étaient dejà reportées au mois d'Avril 1875.

Au mois de Juin 1875, les échéances atteignaient le 31 Décembre 1876, et alors, des bons furent délivrés sur l'année 1877 à raison de 75,000 francs par jour.

Enfin lors de la fermeture aux versements de matières d'argent des bureaux du change des établissements monétaires, en vertu de