Page:The International Journal of Psycho-Analysis II 1921 1.djvu/148

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est applicable avec efficacite. La psychoth^rapie selon lui, n'est pas encore arrivde a ce r^sultat.

L'auteur dtudie ensuite les aesthdsiog^nies et il comprend sous cc titre les medications qui cherchent k provoquei* une excitation par la sensibilite. A ce propos, il rappelle la metallotherapie et le magn^tisme. II pense que ces methodes pourraient avoir une grande importance si Ton etudiait mieux les phenomfenes si singuliers et encore peu cxplicables qu'elles ont mis en lumiere. A leur endroit, on ne peut dvidemment pas encore parler de regies th6rapeutiques mais il y a cependant des germes k developper. Janet ctudie ensuite les autres traitcments par I'exci- tation. Ceux-ci sont caracterises par leur tendance a provoqucr un effort personnel plutot que rautomatisme, une activite plutot que le repos, une vie sociale plut6t que I'isolement. II fait remarquer justement que certains actes qui, k premiere vue, paraissent deprimanls sont souvent au contraire des excitants; mais \h plus qu'ailleurs il nous faut tenir compte du facteur personnel. II faut proccider par tMonnements, car ce qui est excitation pour les qns est depression pour les autres: Ainsi sont les manages, les voyages, les dangers, les doulcurs, les emotions, les travaux professionnels ou les travaux intellectuels. Lorsque ces excitants psychologiques sont insuffisants pour rendrc au malade sa vie normale, Janet les appelle impulsions pathologiques. Mais la encore il recommande de ne pas les negliger mais au contraire d'utilisef ce qu'elles ont de favorable. Pour appliquer ces traitements par I'exci- tation avantageusement, il faut avant tout 6tre au clair sur le degr^ de depression du malade. Janet conclut ainsi son long chapitre sur les excitations :

«I1 faut indiquer aux malades des actions qu'ils soient capables d'accomplir et qui leur laissent des benefices. II faut leur apprendre k les accomplir correctement et complfetement de la manifere qui peut tear etre excitante. L'homme ne s'enrichit pas seulement en faisant des Economies sur ses ddpenses, il peut aussi s'enrichir, peur-fetre mfeme plus rapidement, en apprenant a faire des recettes. »

L'auteur etudie enluite les medications psycho-physiologiques. A ce propos, il analyse les travaux de Lewellys Barker, de Seguin, de Deschamps, de Chaslin, de Huchard, etc. II insiste sur {'importance des recherches faites au cours de ces derniferes ann^es sur les vaso-moteurs et les glandes k secretions internes. II fait bien remarquer rimportance de la physiologic dans I'^tude des maladies mentales et il ne saurait accepter Tattitude de certains psycho-therapeutes qui voudraient se passer des connaissances physiologiques et m^dicales. Janet etudie ensuite «la direction morale* qu'il differencie des medications morales dent il a parle dans son premier volume, en ce qu'il s'agit ici, non plus d'une morale vague appliqu^e ci tous les malades de la m6me fagon,


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