Page:The Negro a menace to American civilization.djvu/301

From Wikisource
Jump to navigation Jump to search
This page needs to be proofread.
THE NEGRO
277

pour 1902 et 1903, on fremira. Que peut faire auto- rite ? Quand des milliers dhommes armes entourent a I'improviste une prison et en forcent les portes, quelle resistance sont capables de leur opposer quelques gardiens isoles ? Et, si la troupe requisitionnee arrive a temps, peut-elle, pour sauver un malfaiteur, ouvrir le feu sur toute une population de citoyens exasperes ? Aussi bien le lynching est tellement entre dans les moeurs, que ceux qui le pratiquent sont toujours surs de trouver dans toutes les classes de la societe, et meme parmi les fonctionnaires, des complices influents qui leur assurent I'impunite. Quand il s'agit de chatier un delinquant noir, il n'y a plus de legalite, plus^ de droit des gens, plus de pitie, plus de justice, plus meme de raisonnement ; le coeur des hommes les plus doux et les plus pacifiques s'emplit de haine et de ferocite. Supposer que les Americains sont devenus sans raisons aussi implacables serait meconnaitre cet axi- ome, qu'il n'y a point deffet sans causes. Les statis- tiques criminelles montrent que si Ihumanite noire des Etats-Unis forme seulement 12 0/0 de la population totale, elle fournit cependant 30 0/0 des malfaiteurs de toutes categories. Encore, si les malfaiteurs a peau noire etaient repartis egalement dans tons les Etats, leurs mefaits paraitraient-ils moins nombreux, moins intolerables. Mais la race afro-americaine est massee dans les Etats du Sud et c'est la qu'elle commet la plupart de ses attentats ; c'est la qu'elle constitue un veritable fleau. Les Americains blancs eussent peut- etre pu s'accommoder de vivre au contact des negres, si les criminels de cette race n'eussent ete que des voleurs ou des meurtriers ordinaires. Mais les negres, du moins ceux qui appartiennent a la masse inculte, ont une insurmontable propension au viol. Dans les Etats du Sud, point de femme blanche, point de jeune fille qui soit siire de n'etre point, un jour, saisie par des faunes a peau noire et contrainte de subir I'odieux baiser d'etres libidineux, plus redoutes que des gorilles. Cette extraordinaire salacite, cette redoutable appe-