Page:The Works of Lord Byron (ed. Coleridge, Prothero) - Volume 4.djvu/243

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"Celui qui remplissait alors cette place était un gentilhomme Polonais, nommé Mazeppa, né dans le palatinat de Podolie: il avait été élevé page de Jean Casimir, et avait pris à sa cour quelque teinture des belles-lettres. Une intrigue qu'il eut dans sa jeunesse avec la femme d'un gentilhomme Polonais ayant été découverte, le mari le fit lier tout nu sur un cheval farouche, et le laissa aller en cet état. Le cheval, qui était du pays de l'Ukraine, y retourna, et y porta Mazeppa, demi-mort de fatigue et de faim. Quelques paysans le secoururent: il resta longtems parmi eux, et se signala dans plusieurs courses contre les Tartares. La supériorité de ses lumières lui donna une grande considération parmi les Cosaques: sa réputation s'augmentant de jour en jour, obligea le Czar à le faire Prince de l'Ukraine."—Voltaire, Hist. de Charles XII., 1772, p. 205.

"Le roi, fuyant et poursuivi, eut son cheval tué sous lui; le Colonel Gieta, blessé, et perdant tout son sang, lui donna le sien. Ainsi on remit deux fois à cheval, dans la fuite,[1] ce conquérant qui n'avait pu y monter pendant la bataille."—P. 222.

"Le roi alla par un autre chemin avec quelques cavaliers. Le carrosse, où il était, rompit dans la marche; on le remit à cheval. Pour comble de disgrâce, il s'égara pendant la nuit dans un bois; là, son courage ne pouvant plus suppléer, à ses forces épuisées, les douleurs de sa

  1. la suite.—[MS. and First Edition.]