Page:The invasion of the Crimea Vol. 4.djvu/488

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458 APPENDIX, la Ijutaille du rAliiia sur les liauteur.s d'lnkerinann, y ens- sent attendu nos arinees, un combat lieureux cut peut-etro ouvert les portcs de S(jl)astopol aux Allies. IMais Tarnn^e ennenue, ayant par uue marche scmblable a celle que venait de faire rarra^e Anglo-Francaise, conservie ses communica- tions avec I'interieur, et s'etant (^tablie sur le flanc et les denicres des Allies, unc attaque de vive force contre S6- bastopol, dans ces conditions, devenait une operation des plus liasardeuses, qui n'entrait pas dans le caract^re metho- dique et peu entreprenant du g/nicjral Anglais [!!! — See ' Invasion of the Crimea,' vol. iii. of Cabinet Edition, chap. i. sec. 25], et que ne pouvait guerc risquer le nouveau genera], qui, investi depuis quelques jours seulement du commandement, voyait peser sur lui une immense respon- sabilit6. Malakoff (car c'eut 6t6 alors, comme toujour?, le ]ioint d'attaque) n'6tait pas fortifi6 comme il I'a 6i6 depuis ; miiis la position en elle-meme d^ja tr6s forte pouvait en vingt-quatre heures, et avec I'habilete des Russes a remuer la terre, so couvrir d'onvrages de campagne, arrays d'une puis- sante artillerie. L'armce Alliee, menac6c sur ses derrieres par Tarmde de secours, ayant a combattre uue garnison de 25 a 30,000 liommes, sous le feu de la flotto et des forts du nord, qui ont pris, ainsi qu'on I'a vu depuis, une si grande part k la defense de cette position, courait le danger, en cas d'un succ6s, d'etre jutee h la mer. Le siege rt%ulier fut done resolu.