178 COLONEL TUPPER.
Freire is defeated, and three foreign officers, among whom is un- happily Tupper, were killed." — English Chronicle, August 24, 1830.
Conclusion of a letter, dated Santiago, May 14, relative to the affairs of Chile : " Freire with seventeen hundred, and Prieto with two thousand two hundred men, met again at Cancharayada, when the former was beaten ; sixteen officers and six hundred rank and file were killed. Amongst them were Tupper, Captain Bell, of the navy, and, it is believed, Rondisoni. Freire and Viel escaped with three hundred cavalry, and have made their way past Santiago, towards Coquimbo. Troops have been sent against them. Prieto remains at Talca. We do not know what has occurred at Con- ception.
" Tupper was an extraordinary fine young man of twenty-five. His death is sincerely lamented by all parties." — Times, London, September 3, 1830.
No. 7.
Extracts from a weekly publication printed at Paris, entitled " Le Semeur, Journal religieux, politique, philosophique et litteraire" dated April 4, 1832. — Article, "Souvenir d'un sejour au Chili."
"J'etais fort curieux de voir l'interieur d'un couvent, et, grace a l'obligeance du general Pinto, vice-president de la republique et chef du gouvernement, j'obtins la permission d'en visiter un. Je m'y rendis avec le lieutenant-colonel Tupper, aide-de-camp du vice-president. Ma visite aux religieuses capucines m'offrit un int^ret tout particulier. Leur ordre est l'un des plus severes ; leur nourriture est grossiere, et leur lit ne se compose que de trois planches qui, apres leur mort, leur servent de cercueil. On nous fit entrer dans une salle qui, pour tout ameublement, n'avait que trois ou quatre chaises, placees contre la muraille. On nous pria de nous asseoir, et, au bout de dix minutes, les nonnes entrerent. Elles £taient au nombre de vingt a trente. Elles s'agenouillerent en face de nous, sans oter leurs voiles, et se mirent presque aussitot a parler du monde avec le colonel Tupper, qui se trouvait connaitre les families de plusieurs d'entre elles. Elles paraissaient tres- curieuses d'apprendre des nouvelles de Santiago. L'administration du couvent leur est confine, et se divise en plusieurs departemens. Les unes s'occupent de la cuisine, d'autres du jardin, d'autres encore de l'entretien de la maison. Elles nous assurerent toutes qu'elles etaient parfaitement heureuses et qu'elles ne desiraient pas changer de sort. Le colonel Tupper leur dit qu'un decret rdcent du congres
�� �
