Page:Aerial Flight - Volume 2 - Aerodonetics - Frederick Lanchester - 1908.djvu/375

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Appendix
App. I.

de l'hélice. . . . Heureusement, après quelques recherches, j'imaginai un organe très simple, remplissant le but désiré.

"C'est un petit gouvernail horizontal incliné vers le dessous de plan sustenteur derrière lequel il se trouve. Ce dispositif peut, en définitive, se rattacher à la propriété que possèdent les surfaces convexes vers le bas, de tomber verticalement, sans chavirer, et à l'aide desquelles M. Joseph Pline réussit même à construire de jolis petits papillons qui planent obliquement vers le sol. Mais dans mon aéroplane il-y-a comme chez l'oiseau, séparation complète de la surface supportante et de la surface dirigeante qui, dès lors, ne peuvent plus se nuire,


Fig. 162.


la translation est rendue sensiblement plus facile; enfin mon gouvernail représente mieux l'organe évidemment mobile dont serait pourvu un navire aérien conduit par un homme.

"Quoi qu'il en soit, la théorie d'un gouvernail fixe régularisant automatiquement le niveau de l'appareil n'ayant été exposée ni même étudiée par personne de ma connaissance je vais la traiter ici en quelques mots.

"Soit un plan horizontal c d chargé d'un poids placé au dessous de son centre de pression, et lié à un gouvernail g k incliné vers le dessous de sa surface.

"Supposons qu'il se meuve horizontalement avec une certaine vitesse qui l'amène en c″ d″ au bout d'un temps donné. Pendant ce même temps il sera tombé, en vertu de la pesanteur d'une

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