Page:Folk-lore - A Quarterly Review. Volume 2, 1891.djvu/275

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Dernlers travaux allemands sur la legende du. saint Graal. xi

par lui-meme que par moi. II est vraiment facheux que M. Golther n'ait pas su demeler la veritable pensee de M. Zimmer. En effet il me reproche (Z. v. L. p. 425) de me servir d'un « Material welches fiir die daraus gezogenen Schliisse unbrauchbar ist, indem es irisch-gaelisch ist wiihrend die Erkliirung der Artusepen, falls ihr etwaiger keltischer Ursprung erortertwird, sicli ans bretonisch-armorische halten muss », Comment M. Golther n'a-t-il pas vu que M. Zimmer agit precisement de meme dans les exemples que j'ai cites d'apres lui (supra p. 185). Si les comparaisons que fait M. Zimmer sont justes, alors les rapports entre les deux tra- ditions sont possibles, mais dans ce cas que devient le « muss » de M. Golther?

J'aurai encore moins de peine a demontrer la nuUite de la seconde objection de M. Zimmer. Je pourrais simplement recuser la competence de mon critique, et je n'aurais qu'a citer la phrase ou M. Zimmer veut bien m'apprendre quelle est I'opinion scientifique en Allemagne sur I'origine des contes populaires depuis la publication du Pantshatantra de Benfey (p. 492). Quiconque est au fait de ces questions salt fort bien que la these de M. Benfey ne s'applique qu'a une partie seule- ment des contes populaires, qu'elle est fort contestable (dans la forme sous laquelle il I'a presentee) meme pour cette partie, et qu'elle ne s'applique pas plus a beaucoup de « marchen » proprement dits, a fortiori aux epopees heroi'ques, qu'elle ne s'applique aux anneaux de Saturne ou a la theorie atomique. Si je voulais imiter M. Zimmer, je ne manquerais pas ici de luidecocherunelongue dissertation sur I'etat actuel des etudes folk-loristiques, et notamment sur les travaux et les resultats de feu Mannhardt et de MM. Maclennan, Tylor, Lang, Gomme.et Frazer. Citons un autre exemple frappant du savoir de M. Zimmer dans cet ordre d'etudes. II me dcmande pour- quoi je n'ai pas recherche les traces de la legende arthurienne chez les Bretons, et il ajoute : « Dasjenige was von Luzcl, Se- billot u. A. von wirklich volkstiuiilicher bretonischer Literatur gesammelt und veroffentlicht ist, iibertrifft an Umfmg in jedcr Hinsicht Campbell's Popular Tales und Kennedy's Legendary Fictions ». Cela doit signiticr que la tradition orale des