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appendix.
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derniers dans la retraite. Vous avez été le compagnon de ses glorieux travaux, et vous ne pouvez manqucr d’avoir part aux benedictions qui doivent accompagner le regne d’un heros si parfait. Dieu veuille, Monseigneur, conserver un siècle entier cet admirable Prince, qui est si necessaire au monde et à l’Eglise; et vous faire aussi la grace de vivre assez long-tems, pour recevoir tous les honneurs que vous meritez. Ce sont les voeux ardens, et sinceres,

Monseigneur,
De votre très-humble et très-obeissant serviteur,


P. Le Gendre.

À Rotterdam le
6. Aout 1693.

(2). Dedicatory Epistle prefixed to Bouhereau’s [French] Translation of Origen’s Reply to Celsus, Dublin, 1700.

“A Son Excellence, Henry De Massue De Ruvigny, Comte et Vicomte de Galway, Baron De Portarlington, Lieutenant-General des Armées de Sa Majeste Britannique, l’un des Seigneurs Régens de son Royaume d’Irlande et commandant en chef ses forces dans le même royaume:”—

“My Lord, Jamais personne n’eut une matière plus heureuse pour une Epitre Dédicatoire. Un livre, fait pour la Defense de la Religion Chrétienne, ouvre un beau champ par rapport à vous pour passer ensuite au reste. Mais la permission que votre Excellence m’ a accordée, de mettre son nomme à la tête de cette ouvrage, est une grace dont je ne dois pas abuser. Je croirois le faire, my lord, si je prenois le style qu’on a coutume de prendre dans les occasions de la nature de celle-ci. Ce n’est pas à moi de faire votre éloge. Cela sied bien à des étrangers. lis ont une liberté entiére de dire tout ce qu’ils pensent sur votre sujet. Mais quand on a l’honneur d’être a vous autant que je le suis, il faut se contenter du plaisir de vous entendre louer aux autres. La voix publique vous rend justice, my lord, sur ce que vous êtes en vous même, dans le cabinet, dans l’action; sur ce que vous faites pour l’Etat et pour les Particuliers; sur ce que vous avez perdu pour ne pas manquer au plus grand de tous les devoirs, et sur ce que vous avez acquis en remplissant les plus difficiles. Tout le monde le sait; tout le monde en parle. Cela suffit. Puis je ici dire toute ma pensée? On trouble un Concert, si on y ajoute des voix hors d’oeuvre. On affoiblit les louanges d’une personne generalement louée, si on les publie sans les égards necessaires. C’est à quoi, My Lord, je n’ai garde de m’exposer en parlant de vous et à vous-même. Je sens je ne sais quelle delicatesse là-dessus, qui me feroit souffrir, autant que vous souffririez, s’il m’ échappoit quelques expressions qui marquassent trop vivement ce que j’ai dans le coeur. Je ne puis mieux l’éviter qu’en me renfermant dans le dessein qui m’a porté à vous demander la permission que j’ai obtenue — c’est de vous donner un temoignage public de mon reconnoissance, et du respect inviolable avec lequel je suis, My Lord,

De Votre Excellence,
Le très-humble et très-obeissant serviteur,


E. Bouhereau.”

(3). Epistle Dedicatory prefixed to Sermons by the late Rev. Henri De Rocheblave.

“À Son Excellence Henri, Lord Comte et Vicomte de Gallway, Baron de Portarlington, Capitaine-General des forces de Sa Majesté Britannique, son Ambassadeur Extraordinaire et Plenipotentiaire en Espagne et en Portugal.

“My Lord, Voici quelques precieux notes de mon époux, sur lesquels la mort et le temps ne peuvent rien. Si la mort me l’a ravi, elle ne saurait éteindre les verités éternelles qu’il a prechés. Je me flatte même que le Public qui fut edifié des ses Sermons durant sa vie ne me saura pas mauvais gré que je le fasse encore parler après sa mort. Plusieurs de ses amis me l’ont demandé avec instance; mais mon coeur me le demande plus que personne, et je n’ai pu refuser ce soulagement à ma juste douleur. Si l’edification publique se trouve ici jointe à ma satisfaction particulière comme je n’en doute pas, il me semble qu’ après une telle perte je n’ai plus rien à desirer pour ma consolation, et que je dois humblement acquiescer à la volonté de mon Dieu. Il faut que je supporte avec Constance qu’il soit perdu pour moi et pour sa famille désolée, pourvu qu’il ne le soit pas pour l’Eglise, et que les bonnes âmes profitent encore de ces veilles et de ses travaux.

“Quoiqu’il soit, je n’ai pas un qu’il me fût permis de dedier ce Volume de ses derniers sermons à d’autres qu’à vous, My Lord, dont l’illustre famille a eu les prémices de son ministère. Animée de tous les sentimens de veneration qu’ avait le Défunt pour les rares vertus dont Dieu vous a enrichi, je ne mets votre grand nom à la tête de son ouvrage que pour m’acquitter devoir, ou il serait entré lui-même, s’il avait jamais eu le dessein de le donner au Public; mais la Providence m’avait reservé cet honneur.

“Tout le monde sait l’estime infinie que fait Votre Excellence de tout ce qui a rapport à la piété et à la religion. Personne n’ignore les glorieuses marques que vous avez données de votre attachement inviolable pour elles, et que vous leur avez tout sacrifié; mais personne ne le savait mieux que mon cher époux, qui en parlait sans cesse. Comme vous l’honoriez de votre protection, il repondoit à cet honneur par son respect et son admiration, qu’on n’a jamais refusé à vos vertus Chrétiennes, Civiles et Heroiques. C’est de quoi, My Lord, il a eu