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The Problem of Constantinople

agreed to Russia's occupying Constantinople in return for equally unspecified compensations for France!

While, on November 7, 1807, Napoleon professed to be completely indifferent to Turkey's fate, and expressed his willingness to the Russian Ambassador that Russia should have Constantinople, he sent five days later, on November 12, instructions to M. de Caulaincourt, the French Ambassador in Petrograd, in which he frankly stated that he desired the maintenance of Turkey's integrity, and that he had put the project of partitioning Turkey before Alexander solely for the purpose of attaching him to France with the bonds of hope. In these most important instructions to Caulaincourt we read:

Cette chute de l'empire ottoman peut être désirée par le cabinet de Pétersbourgh: on sait qu'elle est inévitable, mais il n'est point de la politique des deux cours impériales de l'accélérer; elles doivent la reculer jusqu'au moment où le partage de ces vastes débris pourra se faire d'une maniére plus avantageuse pour l'une et pour l'autre et où elles n'auront pas à craindre qu'une puissance actuellement leur ennemie s'en approprie, par la possession de l'Egypte et des îies, les plus riches dépouilles. C'est la plus forte objection de l'Empereur contre le partage de l'empire ottoman.

To these instructions Napoleon added himself the following marginal note emphasising his desire to preserve the integrity of Turkey:

Ainsi, le véritable désir de l'Empereur dans ce moment est que l'empire ottoman reste dans son intégrité actuelle, vivant en paix avec la Russie et la France, ayant pour limites le thalweg du Danube plus les places que la Turquie a sur ce fleuve. …

The instructions to M. de Caulaincourt then continued as follows:

Telles sont done, Monsieur, sur ce point important de politique, les intentions de l'Empereur. Ce qu'il préférerait