Page:The Records of the Federal Convention of 1787 Volume 3.djvu/236

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duct by interest, or the consideration of office, that I would cheerfully resign the appointment I now hold; I would bind myself never to accept another, either under the general government or that of my own State. I would do more, Sir;—so destructive do I consider the present system to the happiness of my country, I would cheerfully sacrifice that share of property with which Heaven has blessed a life of industry; I would reduce myself to indigence and poverty, and those who are dearer to me than my own existence I would intrust to the care and protection of that Providence, who hath so kindly protected myself, if on those terms only I could procure my country to reject those chains which are forged for it.


CLIX. Liste des Members et Officiers du Congrés. 1788.[1]

  Avec des nottes sur les personnages les plus intéressans des différens Etats.
   
  New Hampshire.
Nich. Gillman. …Jeune homme à prétentions; peu aimé par ses collègues; on l’appelle par dérision le Congrès. Il a cependant l’avantage d’avoir représenté son Etat dans la grande Convention de Philadelphie et d’avoir signé la nouvelle Constitution. Cette circonstance prouve qu’il n’y a pas un grand choix à faire dans cet Etat, on que du moins les hommes les plus sensés et les plus habiles ne sont pas assés riches pour accepter une place publique. M. G. a servi pendant la guerre comme aide de camp.…
John Langdon. Un des hommes les plus intéressans et les plus aimables des Etats Unis; ci devant gouverneur du New Hampshire et à la tête d’un parti très puissant, qui se trouve en opposition avec le Gal. Sullivan.[2]
  1. French Archives: Ministère des Affaires Etrangères. Archives. Etats-Unis. Correspondance. Supplément, 2e Série, Vol. XV, pp. 314 ff. Although this document strictly does not belong to the records of the Federal Convention, it contains such interesting characterizations of so many of the delegates to that body, that it has seemed worth while to print it.
  2. Cette opposition n’est que personelle et ne porte aucunement sur les sentimens politiques. Ces deux antagonistes sont également attachés à leur patrie, à la révolution et à la France, mais Sullivan est l’homme du peuple et Langdon le protégé des gentlemen. L’un a pour lui les gens de la campagne, l’autre les commerçans. Quelque soit le succès de leurs intrigues, la chose publique ne peut jamais y perdre et les principes de gouvernement resteront les mêmes. Dans la société, M. Langdon l’emporte de beaucoup sur son adversaire. Mais il faut voir Sullivan au barreau ou à la tête de la milice.