Page:The Vampire.djvu/94

From Wikisource
Jump to navigation Jump to search
This page has been proofread, but needs to be validated.
68
THE VAMPIRE

reçu une éducation distinguée, jouissait d’une très grande aisance et était lui—même d’une bonne famille n’en était pas à son coup d’essai. Les débats montrérent qu’il s’était glissé un assez grand nombre de fois dans le lit de jeunes filles mortes et s’y était livré à sa détestable passion.”[122]

In 1857 the case of Alexandre Siméon, a necrophilist who was always feeble-minded—he was born in 1829, a foundling—and who eventually became wholly insane, attracted considerable attention. His habits were of the most revolting nature, and “Siméon, trompant la surveillance, s’introduisait dans la salle de morts quand il savait que le corps d’une femme venait d’y être déposé. Là, il se livrait aux plus indignes profanations. Il se vanta pubhquement de ces faits.”[123]

Dr. Morel, Gazette hebdomadaire de médicine et de chirurgie, 13th March, 1857, relates: “Un acte semblable à celui de Siméon a été commis à la suite d’un pari monstrueux, par un élève d’une école secondaire de médicine, en présence de ses camarades. Il est bon d’ajouter que cet individu, quelques années plus tard, est mort aliéné.”

Dr. Moreau, of Tours, in his famous study Aberrations du sens génésique, 1880, quoting from the Evénement, 26th April, 1875, relates an extraordinary case at Paris in which the culprit, L——, was a married man and the father of six children. The wife of a neighbour having died, L—— undertook to watch in the death chamber, whilst the family were arranging the details of the interment. “Alors une idée incompréhensible, hors nature, passa par l’esprit du veilleur de la morte. Il souffla les bougies allumées près du lit, et ce cadavre, glacé, raidi, déjà au décomposition fut le proie de ce vampire sans nom.” The profanation was almost immediately discovered owing to the disorder of the bed and other signs. L—— fled, but at the instance of Dr. Pousson and the husband, who was half mad with grief and rage, he was arrested and inquiry made. A quel délire a-t-il obéi?

In Les causes criminelles et mondaines, 1886, Albert Bataille gives an account of Henri Blot, “un assez joli garçon de vingt-six ans, à figure un peu blème. Ses cheveux sont ramenés sur le front, à la chien. Il porte à la lèvre supérieure une fine moustache soigneusement effilée. Ses yeux, profondement noirs, enfoncés dans l’orbite, sont clignotants. Il a quelque chose de félin dans l’ensemble de la physionomie; quelque