Page:Galileo Galilei and the Roman Curia (IA cu31924012301754).pdf/356

From Wikisource
Jump to navigation Jump to search
This page has been validated.
320
GALILEO GALILEI.

again ruled France, the Roman curia repeatedly took steps to regain possession of the volume.

After the return of Pius VII. to Rome in 1814, after his compulsory residence at Fontainebleau, Mgr. Marini was staying at Paris as Papal Commissary, in order to demand from the new French Government the restitution of the archival treasures taken by Napoleon from the Holy See. He first applied for the Acts of Galileo's trial to the Minister of the Interior, who referred him to the Count de Blacas, Minister of the Royal Household.[1] He assured Marini that he would have a search instituted in the royal library.[2] He wrote on the same day to Barbier charging him to search for the documents, and to report to him on their historical value.[3] Barbier's answer is too characteristic not to be given.

"A Son Excellence le Ministre de la Maison du Roi,

Paris, 5 Decembre, 1814.

Monseigneur,

Je m'empresse de répondre à la lettre par laquelle votre Excellence me fait l'honneur de me demander s'il existe, dans le dépôt général des bibliothèques de S.M. ou dans l'une de ses Bibliothèques particulières, des pièces qui faisaient partie des Archives Pontificales et qui sont reclamées par le garde de ces Archives, savoir le procès de Galilée.

Il y a plus de trois aus que je possède le procès de Galilée.

Rien n' est plus célèbre que ce procès dans l'histoire des Sciences et dans celle de l'Inquisition. Aussi s'en est on occupé avec un grand zèle jusqu' à ces derniers temps; ce qui est probablement cause qu' après l'avoir examiné avec tante l'attention qu'il merite, je n'y ai remarqué ancun détail qui ne soit connu (sic). L'importance de ce recueil consiste donc principalement dans la réunion des pièces qui ont motivé, dans le XVIIe siècle, la condamnation d'un habile astronome, pour une opinion qui est généralement enseignée aujourd'hui dans toutes les écoles, même ecclesiastiques.

Je suis, Monseigneur, etc.,
Barbier."[4]

  1. Marini, p. 144.
  2. Ibid. pp. 144, 145.
  3. See Sandret's Essays before cited, p. 553.
  4. Ibid. pp. 553, 554.